La lutte contre la criminalité nécessite la dotation de ce corps en équipements et appareils technologiques modernes. A l'occasion de la célébration du 48e anniversaire de la fête de la police, le général major Abdelghani Hamel a placé la lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes, particulièrement le crime organisé, dont le terrorisme, «en tête des priorités dans la liste des préoccupations des hautes autorités de l'Etat, par ricochet de la Dgsn». Dans un message adressé au corps de la Sûreté nationale, lu en son nom par le directeur de la formation, le commissaire divisionnaire Lakhdar Dehimi, le nouveau Dgsn a indiqué que la criminalité et les fléaux sociaux entravent le développement du pays. Selon le général major Abdelghani Hamel, la modernisation de la société passe par «la répression de la criminalité et de tous les fléaux sociaux qui entravent le développement du pays». Dans ce contexte, le renforcement des réseaux de renseignements policiers est également mis en exergue. La déclaration du Dgsn est précédée par la sortie du ministre de l'Intérieur. «L'organisation de la Sûreté nationale doit être revue et repensée en tenant compte du contexte sécuritaire, de la poussée de la criminalité, de l'évolution de ses formes (cybercriminalité, crime organisé) et des exigences techniques, technologiques et scientifiques imposées par la modernisation» de cette institution, avait indiqué M.Ould Kablia. Le message du Dgsn souligne que les services de police ont «un rôle important et sensible dans la prévention du crime et de tout ce qui est susceptible de nuire à l'ordre public». De même que la mise en place d'une coordination entre les différents services de sécurité et de renseignements figure en bonne place dans la stratégie de la haute autorité du pays. «Il est nécessaire d'adopter une politique d'actions cohérentes et souples capables de s'adapter aux mutations locales et aux défis imposés par la mondialisation», est-il mentionné. Dans le même ordre d'idées, le général major Hamel a affirmé que la première étape de son programme d'action consiste en la réorganisation des services en définissant les missions et les responsabilités sur la base d'un nouvel organigramme. En outre, l'amalgame et le chevauchement doivent être levés par «la clarification des relations administratives et la définition des actions et des prérogatives» préconise le nouveau Dgsn. Toutefois, la réussite de cet organigramme doit être «accompagnée de modes de gestion modernes du matériel et de l'infrastructure», a-t-il précisé. En indiquant que le système de gestion effectif des ressources humaines basé sur le diagnostic des besoins aux plans qualitatif et quantitatif «est un des mécanismes importants de réalisation des objectifs des plans tracés». Au chapitre de la formation, la Dgsn prévoit «la promotion de la formation en vue de développer le corps de la police et ses connaissances en matière judiciaire et procédurière». Les préoccupations sociales ne sont pas en reste puisque le Dgsn promet d'accorder un intérêt particulier à la prise en charge des doléances de ses effectifs en s'attelant à «améliorer et à promouvoir les conditions socioprofessionnelles pour que le policier puisse accomplir sa mission». Enfin, une cérémonie de sortie d'une promotion d'agents du maintien de l'ordre public a été organisée à la direction des unités républicaines d'El Hamiz, baptisée du nom du défunt Ali Tounsi, ex-directeur général de la Sûreté nationale comprenant 3200 élèves dont 100 agents féminins de l'ordre public formées dans le maintien de l'ordre et la réorganisation.