L'Algérie a gagné sept places pour se hisser à la 156e place avec un score de 47,76 points sur 100 après avoir occupé la 163e place dans l'édition 2016 de ce classement international qui passe au crible le cadre réglementaire s'appliquant aux PME dans 190 économies en évaluant notamment dans quelles conditions elles peuvent lancer leurs activités, avoir accès à l'électricité, au crédit ou payer leurs impôts. Dans ce rapport, l'Algérie figure parmi les sept pays qui ont réalisé des réformes pour faciliter l'accès des PME à l'électricité. Cet indicateur porte sur la qualité de l'alimentation en électricité et la transparence dans les tarifs. Selon la Banque mondiale, l'Algérie a réussi à « réduire la complexité de sa réglementation » en matière des affaires ainsi que les délais d'obtention d'un permis de construire. Avec un score de 71,02 points sur 100, l'Algérie s'est classée cette année à la 77e place en termes des délais nécessaires à l'obtention d'un permis de construire. Cette amélioration a également concerné le volet fiscal où il a été constaté une réduction de la taxe sur l'activité professionnelle de 2% à 1% et une simplification du processus de conformité fiscale en réduisant le nombre de déclarations de revenus, relève le rapport. La Banque mondiale a également pris en considération les facilitations instituées en matière de création d'entreprises à travers la suppression du capital minimal exigé pour le lancement d'une PME. Dans cette catégorie, l'Algérie a réalisé un score de 77,54 points sur 100 en se classant à la 142e place.