Dans une déclaration à la presse, en marge de l'installation du chef de daïra, dimanche dernier, le wali a estimé qu'il serait dé-sormais envisageable de confier l'étude des points noirs de la circulation à des bureaux d'études qui auront la tâche de répondre aux besoins des usagers et d'améliorer le trafic routier, comme cela se fait dans les grandes villes du pays. M. Kamel Abbes a saisi cette occasion pour révéler l'existence d'une proposition, émanant du directeur des transports de la wilaya, concernant le tronçon de Zouaghi, constamment bouchonné, aux heures de pointe. Ainsi, il a été suggéré de déplacer les abris-bus implantés à la sortie de la trémie de la cité Belhadj, qui seraient à l'origine de la perturbation de la circulation routière au niveau de la RN-79, empruntée quotidiennement par des milliers d'automobilistes en partance vers la nouvelle ville Ali-Mendjeli. D'autre part, le chef de l'exécutif de wilaya a indiqué qu'il s'attaquerait aux commerçants informels, aux camionnettes et aux baraques qui encombrent la voie publique. L'autre point noir évoqué par le wali est l'entrée de la cité Boussouf où l'on se plaint, tout au long de l'année, d'une circulation anarchique. Pour cela, la réalisation d'un rond-point est envisageable, selon le wali. Enfin, pour désengorger la circulation au niveau de la route de la Corniche reliant Bab El Kantara à la cité Bekira, les autorités compétentes envisagent de réaliser une route parallèle, qui reliera Bekira à Djebel El Ouahch, sur une distance de 2,5 km. Le projet est en voie d'étude, et pour son financement, le wali n'exclut pas de faire appel à des entreprises publiques et privées, dans le cadre d'une action de volontariat. Par ailleurs, le wali a ordonné la pose de ralentisseurs de dernière génération, devant les établissements scolaires. Le quartier de Mansourah a été le premier à en disposer. Ils sont en plastique et répondent aux normes internationales. L'opération devrait se poursuivre et toucher d'autres cités de la ville.