Au cours de la cérémonie d'installation du nouveau chef de la daïra de Constantine et pendant aussi sa réunion avec les directeurs de l'exécutif qui s'en est suivie, le wali de Constantine, M. Kamel Abbas, a annoncé jeudi dernier l'ouverture de plusieurs axes routiers destinés à décongestionner la circulation dans la ville des ponts et sa périphérie. Et à ce sujet, le chef de l'exécutif de wilaya a cité l'ouverture d'une route au niveau du quartier de Zouaghi où la circulation automobile tend à devenir inextricable, posant de grands problèmes. Il annoncera aussi l'ouverture d'une autre route qui reliera la cité de Bekira à celle de Djebel Ouahch afin de remédier aux problèmes de la circulation passant par la corniche. Toujours dans ce cadre, le wali a annoncé qu'un bureau d'études spécialisé en la matière sera retenu pour examiner les problèmes soulevés par la circulation sur les axes retenus ainsi qu'au niveau du centre-ville et élaborer des plans pour y remédier. « Le directeur des transports m'a fait des propositions concernant le traitement du carrefour de Zouaghi qui présente un grand problème actuellement », a déclaré M. Kamel Abbas. « S'il y a lieu d'engager un bureau d'études spécialisé, on doit le faire afin de déplacer, éventuellement, les abribus vers la nouvelle ville, créer aussi une autre voie de décélération pour capter davantage le flux de la circulation et éradiquer le commerce informel qui encombre cet endroit », a ajouté le wali. « Nous aurons aussi, a-t-il poursuivi, à traiter un autre quartier au niveau de la cité Boussouf qui présente un danger latent pour la circulation. Là, on pourra peut-être réduire les giratoires du carrefour pour solutionner le problème. Mais le grand problème restera la circulation au niveau de l'hyper centre de la ville qui nécessite une étude minutieuse afin d'alléger la pression qu'il subit et sortir avec des solutions finales ». En ce qui concerne l'ouverture envisagée d'une route entre Bekira et Djebel Ouahch, M. Abbas a déclaré que « ce projet existait déjà et il s'agit d'ouvrir une voie sur environ 3,5 kilomètres. Et à ce sujet, il importe d'engager une réflexion, une étude de faisabilité et d'opportunité. On pourrait faire appel au volontariat de nos entreprises pour essayer de réaliser ce tronçon dans le cadre de la solidarité. Pourquoi pas ? a-t-il considéré.