Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur, a déclaré, jeudi dernier, que les universitaires bénéficieront désormais de mesures de facilitations pour finaliser leurs études de doctorat dans les délais. Il a rappelé dans ce sens, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, que son département a mis en place une commission scientifique nationale devant avoir pour rôle d'accompagner justement ces études doctorales et leurs publications. Il a fait savoir que plus de 3.000 thèses de doctorat ont été traitées en 2015, contre 2.600 en 2014. Concernant la traduction universitaire en langue arabe, il a affirmé que cette question est dépassée, soulignant que chaque étudiant se doit de maîtriser au moins une langue étrangère, de préférence l'anglais. En marge de cette rencontre, le ministre a fait savoir que les commissions chargées de revoir la gestion des œuvres sociales n'ont pas encore soumis leurs rapports. Dès qu'elles achèveront leur travail, le ministère qu'il dirige interviendra pour donner son appréciation finale. Quant aux mouvements de protestation enregistrés dans son secteur, Hadjar s'est contenté de dire que cela est normal compte tenu du nombre important d'universitaires vivant effectivement de nombreux problèmes liés à l'hébergement, à la surcharge et aux questions pédagogiques. Il ajoutera que son département interviendra au moment opportun pour les solutionner en partenariat avec les parties concernées.