L'ancien diplomate et écrivain algérien, Mohamed Brahimi El-Mili, décédé jeudi dernier à Paris, a été inhumé hier au cimetière de Sidi Yahia (Alger), en présence de ses proches et de hauts responsables de l'Etat. Etaient présents à la cérémonie d'enterrement, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, et le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. Parmi la foule qui a accompagné El-Mili à sa dernière demeure, figurent aussi d'anciens hauts responsables politiques et des figures connues du monde de la culture et des médias. Le défunt avait occupé plusieurs postes de responsabilité après l'indépendance, dont celui de responsable des quotidiens El Moudjahid et El Chaâb, et de directeur général de l'agence Algérie presse service. Il a été également député à l'Assemblée populaire nationale et membre du comité central du FLN. Il avait aussi occupé les postes d'ambassadeur d'Algérie en Grèce et en Egypte et ambassadeur-délégué permanent de l'Algérie auprès de l'Unesco, avant d'être nommé ministre de l'Education nationale. Le défunt, qui compte à son actif plusieurs ouvrages, a été également décoré de la Médaille de résistant pendant la guerre de Libération nationale et de l'Ordre du mérite national, en 1984.