« Vaiana », le dernier film des studios Walt Disney, est à l'affiche sur l'écran de la salle Ibn Khaldoun. Cette héroïne a déferlé depuis quelques semaines sur les écrans des grandes capitales du monde. « Vaiana » a continué ces derniers jours à dominer le box-office nord-américain pour la troisième semaine consécutive, selon des chiffres publiés dimanche dernier. Le film, dont le titre original en anglais est « Moana », a récolté 18,8 millions de dollars pendant le week-end et 145 millions de dollars au total. Au grand bonheur des amoureux des célèbres productions des studios Walt Disney, et pour la première fois en Algérie, l'établissement arts et culture de la wilaya d'Alger, en collaboration avec le distributeur de films MD Ciné, propose le 137e long-métrage d'animation de Walt Disney sorti le 30 novembre. De nouveau ce duo fait découvrir aux spectateurs de récentes productions comme « Revenant » ou « Jack Reacher Never Go Back ». Une nouvelle héroïne « Vaina » dont le nom signifie eau de roche en tahitien est un nom qui vient s'ajouter à toutes les héroïnes qui depuis la pionnière « Blanche neige » sorti en 1937 peuplent l'univers magique de Disney. Des générations ont été fascinées par Cendrillon dans les années 1950 et les plus jeunes ont succombé aux aventures de Pocanhontas, Mulan la toute dernière Elsa, sortie en 2013. Vaiana, la légende du bout du monde raconte l'aventure d'une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan Pacifique, Vaiana va découvrir la seule chose qu'elle a toujours cherchée : elle-même. John Musker et Ron Cléments, les deux réalisateurs américains, ont voulu à travers les aventures de Vaiana, du demi-dieu Maui et de quelques animaux célébrer la culture des peuples de Polynésie qui considère l'océan comme un être vivant empli d'émotions et de sentiments. Ces conquérants des mers sans instruments ni cartes ont pourtant cessé de naviguer il y a trois mille ans avant de reprendre mille ans plus tard. Dans un entretien au magazine Paris Match, Cléments indique qu'une version du film en tahitien a été projetée en Polynésie. Le film suit l'adolescente depuis son enfance dans un voyage initiatique. Ceux qui désirent decouvrir le film peuvent se rendre à Ibn Khaldoun où il est à l'affiche depuis le 9 décembre dernier. Selon l'etablisselent arts et culture, deux seances sont prevues chaque vendredi . A 10h, on peut decouvrir la version arabe et à 15h la version française. L'unique séance du samedi prévue à 11h sera réservée exclusivement à la version française.