29 députés issus des formations politiques du RND, du FLN, du mouvement Islah, du MJD, du PRA, des indépendants, du FNA, du PRA, de l'ANR et du MJD ont signé un communiqué d'introduction de proposition d'amendement de la loi électorale. Le délégué des signataires de cette proposition est Ali Brahimi, un transfuge du RCD. Ils proposent d'asseoir la présence de l'élément féminin dans les postes « éligibles » des listes électorales à raison d'une place dans les deux premiers rangs d'une liste municipale, quatre places dans les huit premiers rangs d'une liste à l'APW, deux places dans les deux premiers rangs d'une liste APN. En outre, ces signataires veulent instituer l'élément jeune (28 à 45 ans) dans les postes « éligibles » des listes électorales à raison de cinq places sur les dix premiers rangs de toute liste de candidature aux élections locales (APC et APW) et de trois places sur les six premiers rangs d'une liste APN. Ils proposent également de consacrer un coefficient de compétence technique en rendant obligatoire la détention d'un niveau universitaire chez au moins 50% des postulants d'une élection locale (APC et APW) et 70% des candidats à l'APN. Ils recommandent, aussi, d'abolir le privilège du monopole de dispense du recueil de signatures accordé aux neufs partis sus-cités. Tout parti ayant tenu son congrès constitutif pourra présenter des listes sur un pied d'égalité que les partis plus anciens. Et enfin de déverrouiller l'accès à la candidature aux citoyens qui préfèrent se présenter sans étiquette partisane en ramenant à un seuil raisonnable le nombre de signatures exigées d'eux pour présenter des listes ainsi que le pourcentage des signatures (pas plus de 2%) soumise obligatoirement au contrôle physique du juge, laquelle vérification peut se dérouler dans les sièges de tous les tribunaux de la wilaya.