• Oran : 189 cités sans VRD et 30 mille fosses dans la nature Selon les statistiques de la direction de l'urbanisme et de la construction de la wilaya d'Oran, par la voix de son directeur, M.Melhout, lors de son dernier passage au forum hebdomadaire de la radio locale, 189 cités sont dépourvues de tous réseaux. Le directeur de l'urbanisme dira «qu'il s'agit des cités, regroupant entre 50 et 250 lotissements chacune, et réparties à travers l'ensemble des communes de la wilaya». On apprendra ainsi que ces cités ne sont raccordées ni au réseau d'alimentation en eau potable, ni au gaz ou encore au téléphone. 35,8 milliards de dinars sont nécessaires pour la réhabilitation de ces quartiers en collaboration avec les collectivités locales et l'opération devra s'étaler sur trois ans. Dans un premier temps, 30 cités réparties sur les communes d'Oran, Ain Turck, Es Sénia, Gdyel et Oued Tlelat ont été retenus pour bénéficier de ces travaux. A Oran, les travaux ont déjà été lancés au niveau de certains quartiers à l'image d'Es-seddikia, Yaghmouracen ou encore El Barki. Par ailleurs, le problème des fosses septiques se pose avec acuité pour la wilaya d'Oran puisqu'on dénombre plus de 30 mille. Ainsi, la station d'épuration en cours de réalisation dans la commune de Bethioua résoudra définitivement leur problème. Elles foisonnent dans la localité balnéaire de Marsa El Hadjaj. Les eaux épurées serviront par la suite à l'irrigation des terres agricoles. La réalisation de la STEP de Bethioua entre dans le cadre du grand programme d'éradication des fosses septiques initié par les services de la wilaya. Des fosses qui ne répondent généralement pas aux normes, d'où le danger qu'elles représentent sur la santé publique. 9.600 de Hai Nedjma ex-Chteibo sont inscrites au programme pour leur éradication. Les entreprises chargées de ce projet ont été installées et les travaux seront lancés incessamment. Pour les habitants de la côte ouest, le problème des fosses et de déversement des eaux usées en pleine nature mais aussi en mer sera également résolu avec la mise en service de la station d'épuration de Cap Falcon. Ayoub E M. • Tipasa : L' APW se penche sur le secteur de la santé L'APW de Tipasa a débattu, hier, lors de la première session de 2011, un rapport sur l'état des lieux du secteur de la santé ainsi que le bilan de 2010 des différents secteurs. Pour le premier point, les élus ont formulé plusieurs observations et recommandations pour palier aux insuffisances, notamment dans la prise en charge médicale du citoyen. Parmi les insuffisances relevées, le déficit en matière d'encadrement de structures de santé, particulièrement dans quelques spécialités. Outre ce problème, les élus ont également mis l'accent sur la non disponibilité d'un service de neurochirurgie sur l'ensemble du territoire de la wilaya ainsi que les insuffisances en gynécologie. «Toutefois, force est de constater que les pouvoirs publics ont déployé ces dernières années des efforts pour juguler définitivement ce déficit», observe un élu. D'une manière générale, les élus ont souligné la dynamique positive que connaît le secteur, notamment grâce aux différents programmes dont a bénéficié la wilaya ces dix dernières années. Le directeur de la santé et de la population, Dr Amokrane, a mis en relief les acquis et le renforcement de la carte de la santé de la wilaya. Amirouche Lebbal.