L'autoroute est-ouest coûtera 11,14 mds de dollars sans le prix des infrastructures supplémentaires Le contrat programme, conclu avec les groupements chinois et japonais chargés de la réalisation du projet de l'autoroute est-ouest, "porte sur un coût plafonné de 11,14 mds de dollars", a déclaré à l'APS, le directeur général de la Caisse nationale d'équipement pour le développement (CNED), l'établissement chargé d'évaluer les grands projets d'investissements publics, précisant que les contrats signés avec ces groupements ne prévoyaient pas "plusieurs équipements supplémentaires comme les échangeurs, les gares de péage ou les aires de services". Prié d'avancer le coût de ces travaux supplémentaires, M. Chiali a répondu que la CNED "n'a pas une estimation précise du prix, mais dispose seulement de données internationales sur le prix des aires d'accompagnement qui coûtent en général entre 10 et 15% du montant global du projet". Fukushima : 5000 intervenants sur le site irradiés Près de 5000 intervenants sur le site nucléaire sinistré de Fukushima (4 956 pour être précis, dont 4 766 travailleurs réguliers) viennent de présenter un taux d'irradiation interne assez élevé malgré leur combinaison. C'est ce que vient de dévoiler Terasaka Nobuaki, chef de l'Agence japonaise de Sûreté Nucléaire et Industrielle, devant le Comité budgétaire de la Chambre des Représentants. Beaucoup d'intervenants sur le site nucléaire de Fukushima semblent avoir inhalé de grandes quantités d'éléments radioactifs, et la mort d'un des leurs a entraîné une volée d'examens médicaux de grande envergure. Conséquences, nombre de maires de communes de la préfecture de Fukushima ont commencé à songer à faire ausculter l'ensemble de leurs administrés, opération qui ne sera pas facile à mener en raison de son étendue, et du fait que les habitants des différentes communes concernées sont souvent dispersés sans qu'un "état civil" de cette dispersion ait encore été mis sur pied. Presse et vie privée, le débat fait rage en Grande-Bretagne Le Royaume-Uni est aujourd'hui agité par la question du respect de la vie privée. Ce sont les remords d'un journaliste de la BBC, animateur d'une célèbre émission, où les politiques sont sur le grill, qui ont relancé la controverse. Andrew Marr a reconnu qu'il avait eu recours à une procédure judiciaire spéciale en 2008 pour empêcher les journaux de révéler une liaison extra-maritale. Une partie de la presse a eu des mots assez durs contre ces recours en justice qui la "bâillonneraient" en empêchant la publication d'informations au nom du respect de la vie privée. Les défenseurs du droit à l'information font eux valoir que le travail des journalistes est déjà encadré par le "Human Rights Act" qui reconnaît deux droits fondamentaux : le droit à la vie privée et la liberté d'expression. L'enjeu est particulièrement important pour les tabloïdes, qui représentent à eux seuls deux-tiers environ du tirage quotidien de la presse et font de ces révélations croustillantes leur fonds de commerce. Le débat s'est invité au Parlement et le gouvernement s'est dit prêt à étudier la question. Des failles informatiques dans les centrales électriques Une entreprise américaine de sécurité informatique, NSS Labs, a affirmé avoir découvert de nouvelles failles de sécurité exploitables par des pirates informatiques dans les infrastructures telles que les centrales électriques ou les raffineries pétrolières. C'est un problème mondial, a affirmé jeudi le patron de NSS Labs, Rick Moy. Il n'existe pas à l'heure actuelle de solutions pour y remédier, a-t-il ajouté. Des malfaiteurs pourraient être en mesure de provoquer de vrais problèmes environnementaux, voire la perte de vies humaines. De multiples vulnérabilités ont été décelées dans un système de contrôle du groupe allemand Siemens utilisé dans les centrales électriques du monde entier pour réguler les niveaux de température, la pression ou encore la vitesse des turbines. Par souci de sécurité, NSS s'est refusé à donner davantage de précisions sur ces failles mais a assuré avoir averti les autorités américaines et certaines entreprises, dont Siemens. France : Le procès Chirac en septembre La Cour de cassation a tranché. La Question prioritaire de constitutionnalité, à l'origine de la suspension du procès de Jacques Chirac, a été rejetée. En septembre, le procès pourra donc bien reprendre. Peut-être à partir du 12. Rappel des faits : alors qu'il avait commencé le 6 mars, le procès des emplois fictifs avait été interrompu deux jours après. Si une QPC sur la prescription avait alors été déposée par Rémy Chardon, trois autres questions avaient également été soulevées. Le 13 mai, la Cour s'est donc réunie en assemblée plénière pour les examiner. Considérant qu'elles n'étaient pas «nouvelles» et ne justifiaient donc aucune transmission aux Sages, l'avocat général avait demandé à la Cour de les rejeter. Celle-ci a donc annoncé par écrit, ce vendredi, que le procès reprendra.