Photo : Fouad S. Le secrétaire général du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), M. Mohamed Chérif Taleb, a fait part, de son côté, de sa position en faveur d'une révision «profonde» de la Constitution qui puisse consolider la nature républicaine et démocratique de l'Etat algérien, dans le cadre d'un régime semi-présidentiel. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, il a affirmé que pour son parti le régime semi-présidentiel consacre une «séparation réelle et définitive» entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et instaure un équilibre entre eux. Ce parti a émis aussi des suggestions sur les partis politiques, afin de parvenir, à des partis «forts et capables réellement de participer à cette démocratie». Parmi les propositions politiques du PNSD, il est à retenir celles relatives à la révision du code électoral, plaidant pour davantage, a-t-il expliqué, de flexibilité dans l'action politique, et facilitant la présence de toutes les sensibilités politiques au sein des assemblées élues. Ce parti s'est dit favorable au calendrier proposé par le président de la République pour les textes de lois à réviser. Les textes de loi, d'abord, la Constitution après, dit-il. Il a affirmé, par ailleurs, avoir évoqué la prochaine loi relative à l'élargissement de la représentativité des femmes au sein des assemblées élues, affirmant que le PNSD a proposé une part de 20 % de femmes candidates dans les listes des partis pour les législatives de 2012 et l'abrogation des articles 109 et 82 du code électoral.