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Interface-Rencontre autour de l'œuvre de Salah Mouhoubi : «J'expose des situations qui donnent matière à discuter»
Publié dans Horizons le 27 - 06 - 2011

Salah Mouhoubi est né à Alger. Docteur d'Etat en sciences économiques (Paris Dauphine) et en sciences politiques (Panthéon Sorbonne Paris 1), diplômé de l'IEP de Paris (Science-Po) et de l'Institut des Hautes Etudes Internationales (Panthéon Sorbonne Paris 2). Il a occupé le poste de directeur général adjoint du Centre africain d'études monétaires (Dakar), différentes fonctions dans des cabinets ministériels, à la Banque d'Algérie et dans des établissements bancaires à l'étranger. Après un passage à la présidence de la République comme chargé de mission, il est actuellement membre du Conseil national économique et social. Il est également auteur de plusieurs ouvrages. On citera «Sous-développement et extraversion financière du monde arabe», «La politique de coopération algéro-française : bilan et perspectives», «L'Algérie et le Tiers Monde face à la crise», «L'Algérie au futur», «Jeux d'enfants». Salah Mouhoubi vient de signer son roman intitulé «Une femme et deux amours» à l'esplanade de Riad El Feth, Alger, dans le cadre du 4e Festival international de la littérature et du livre de jeunesse, qui se tient du 22 au 29 juin dans les mêmes espaces.
L'abondance d'illustrations incite à savourer des yeux les profondeurs de ce nouveau roman «Une femme et deux amours», dans les moindres détails, mettant notamment en lumière les relations humaines, les métaphores d'ordre social, politique et même parfois métaphysique. Le lecteur admire la vision critique du monde, enrobée de candeur et d'espoir.
Quel est le sens que vous donnez à votre œuvre en utilisant un terme qui n'amène pas à l'optimisme ?
«Une femme et deux amours» est un roman vivant, profond qui porte un regard pertinent sur la société, la modernité et les relations humaines qui sont d'une complexité inextricable. En clair, c'est une histoire simple qui retrace la vie d'une famille algérienne.
Je retrace d'une manière normale la vie d'un père (Ahmed) et de sa fille (Lamia). Après la mort de son épouse Amina, Ahmed se consacre pleinement à sa fille Lamia. Ils vécurent heureux jusqu'au jour où Lamia annonce à son père qu'elle va se marier. Un changement dans la vie quotidienne mais aussi un tournant décisif pour Ahmed.
Ce nouveau roman est-il une confirmation de votre personnalité d'auteur dans la littérature nationale ?
Et dans quel registre s'inscrit ce roman ?
Je ne peux pas donner de qualificatif à mon travail. C'est aux lecteurs d'en juger. Seulement, ce livre traite, d'une manière directe et libre, la problématique de l'amour. Une démarche littéraire recherchée et étudiée. Concernant la deuxième tranche de la question, je pense que j'ai seulement voulu raconter une histoire à laquelle je donne un aperçu sur les relations humaines.
Dans ce roman, vous écrivez une fiction à laquelle il serait théoriquement possible de remédier, selon vous. Mais vous ne fournissez aucune solution. On pourrait vous reprocher la facilité…
On peut, bien évidemment, tout reprocher à une œuvre. Dans mon cas, l'objectif de ce roman n'est pas de fournir des solutions ou de changer des situations. J'expose des situations qui donnent matière à discuter. Mon objectif est de susciter des débats autour de la question de la société, de la modernité et des relations humaines.
La narration semble être le point fort dans vos écrits. Expliquez-nous ce choix ?
Je pense qu'il faut d'abord, à mon sens, faire dans la narration classique, faire dans l'écriture sage pour porter un message, une préoccupation. Par la suite, si l'on veut faire dans le roman moderne, ça reste un moment privilégié d'une folie d'écriture. J'adore écrire, je passe les trois quarts de mon temps à écrire.
Préparez-vous un autre ouvrage ?
Je prépare un autre ouvrage qui traitera indubitablement des faits de société, qui paraîtra incessamment Inch'Allah. A vrai dire, je puise mon inspiration de notre société, de notre environnement et de notre entourage.
Un mot sur le 4e FELIV ?
Je dois saluer cette démarche qui est plus que méritoire. Cependant, je déplore que l'on mélange les genres. C'est-à-dire, soit on se consacre au livre pour enfant où bien on fait de la littérature. Faire les deux en même temps, je pense que cela s'avère difficile.


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