L'ambassadrice d'Autriche en Algérie, Mme Aloisia Worgetter, a affirmé hier à Médéa que la «nouvelle dynamique» que connaît actuellement l'économie algérienne représente de «réelles opportunités pour le développement et le renforcement de la coopération» entre l'Algérie et l'Autriche. «La dynamique enclenchée depuis quelques années en Algérie notamment dans les domaines de l'énergie renouvelable, des techniques environnementales, et des transports, nous invite à changer de perspectives et de regard à l'égard de ce pays aux énormes potentialités», a-t-elle ajouté dans une déclaration à l'APS, en marge de sa visite au site de la nouvelle ville de Boughezoul. Pour la chef de la représentation diplomatique autrichienne, le développement qu'ont connu en Algérie certains secteurs d'activités à l'instar des transports est «suivi de près» par les autorités de son pays qui espèrent «apporter leur contribution» dans ce domaine. Dans ce contexte, Mme Worgetter a fait état de l'organisation à la mi-septembre prochain de la réunion de la commission bilatérale qui sera consacrée aux transports. Les discussions entre les deux parties porteront essentiellement sur les «moyens de transport modernes en mesure d'accompagner l'effort de modernisation entrepris par l'Algérie dans ce domaine», a-t-elle précisé. Le secteur de l'habitat constitue également un domaine qui «pourrait sceller davantage la relation de coopération entre nos deux pays», a ajouté la diplomate autrichienne, évoquant, à ce propos, «l'avancée des discussions» avec la partie algérienne, représentée par le ministère de l'Habitat, sur des projets d'urbanisme. Il s'agit notamment du projet de rénovation de lots d'immeubles à Alger qui présentent des «similitudes architecturales» avec des constructions édifiées au siècle dernier à Vienne, a-t-elle expliqué, ajoutant qu'une invitation officielle sera adressée prochainement aux responsables de la wilaya d'Alger pour se rendre à Vienne et discuter des possibilités de concrétiser ce projet. Mme Worgetter a fait part, par ailleurs, de son souhait de voir se développer entre l'Algérie et l'Autriche un échange des produits du terroir, tels que l'huile d'olive et le miel, compte tenu de la demande actuelle sur le marché autrichien sur ce genre de produits.