La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a organisé, mercredi dernier, une réception en l'honneur de 6 femmes technologues algériennes ainsi que leurs 31 homologues venues du Maroc, d'Egypte, de Jordanie, du Liban, de Cisjordanie et de la Bande de Ghaza choisies au terme du premier programme technologique TechWomen, qui s'est déroulé en juin-juillet durant cinq semaines au pôle des industries de pointe de Silicon Valley (Californie). Citant des exemples de l'impact socio-économique de la technologie, Mme Clinton a souligné qu' «il y a tellement de potentiel pour libérer la créativité et établir les opportunités, qui sont à l'origine de toute société prospère et qui devraient être, en conséquence, disponibles pour tout un chacun». Elle a également fait savoir que pour encourager l'innovation et promouvoir la diffusion des nouvelles technologies chez les filles comme chez les femmes, un nouveau programme sera lancé en 2012 aux Etats-Unis et destiné exclusivement aux adolescentes venant des pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, appelé «TechGirls» (technologie et filles).Les participantes algériennes au programme TechWomen, organisé dans l'Eldorado des industries de pointe de Silicon Valley, sont des enseignantes dans des universités algériennes ou des ingénieurs en informatique exerçant dans des sociétés algériennes ou étrangères activant en Algérie. Parmi les firmes américaines dans lesquelles se sont déroulés les stages professionnels, figurent notamment Microsoft Corporation, IBM, Symantec, Facebook, Google, Twitter, Yahoo, Hewlett-Packard Laboratories, Mozilla, Cisco, NetApp et ISSI (Solutions scientifiques intégrées). Plusieurs firmes américaines ayant accueilli ces participantes ont exprimé leur intérêt à établir des partenariats avec les universités ou entreprises algériennes. Il ne s'agit pas de s'initier particulièrement aux connaissances technologiques, mais l'objectif principal de cette formation est «l'acquisition du know-how en matière de management des compétences, des méthodes de concrétisation des idées, de la stratégie d'innovation et de la création du marché après avoir donné forme aux idées inventives», explique Mme Leila Mokhnache, enseignante et chercheur au département du génie électrique de l'université de Batna.