«On a instauré une permanence pour la protection des sites et interventions urgentes tels les dérangements téléphoniques, et ce, du premier jour de l'Aïd jusqu'au 4 septembre », a déclaré M. Bouchikhi, directeur de la wilaya d'Alger de la poste et des technologies de l'information et de la communication (PTIC). Et d'ajouter : « on a tout fait pour satisfaire nos clients et les citoyens » en référence à l'ouverture des guichets même après la rupture du jeûne. Le retrait d'argent qui se fera jusqu'au dernier jour du Ramadhan ne semble pas poser problème étant donné que les différents secteurs d'activité font leur virement à partir du 13 du mois. C'est dire que le flux de la demande diminue. Par ailleurs, l'installation de nouveaux équipements MSAN (Multi-Service Access Node) dans les nouvelles et anciennes cités algéroises se poursuit toujours, comme révélé par M. Bouchikhi : « Ce sont des équipements de dernière génération pourvus de téléphone, voix et data qu'on installe dans de petites surfaces d'à peine 30 m2 afin de se mettre à jour avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication ». Même topo ou presque au sein de la Banque nationale d'Algérie (BNA) qui a vu une masse importante de salaires passer à travers ses guichets, ces deux dernières semaines de Ramadhan, plus particulièrement. « Il y a un flux de trésorerie positif en ce sens que des sociétés ont procédé à des encaisses, au vu de l'excédent de leur trésorerie », fait remarquer M. Ould Bouamama L'hadi, directeur adjoint à l'agence BNA de Zighout Youcef. Pas seulement, car la caisse centrale de la Banque d'Algérie a pris ses dispositions pour rendre l'argent disponible. En fermant le jour de l'Aïd, la Banque d'Algérie est néanmoins présente à travers ses guichets automatiques (DAB).