La mercuriale s'est une fois de plus affolée au niveau des différents marchés de l'Algérois en cette fin du mois sacré. Une virée hier au niveau du marché des fruits et légumes Amar El Kama révèle la hausse des prix de certains produits.En quelques jours, les prix ont connu des hausses qui oscillent entre 40 et 70 DA. Proposée, il y a quelques jours, entre 45 et 55 DA le kg, selon la qualité, le prix de la tomate a grimpé à 90 DA, voire 120 DA dans certains marchés de la capitale.Pire, les navets dont le prix ne dépassait pas les 60 DA semblent narguer les ménagères. Ce légume n'est pas cédé à moins de 200 DA le kg ! Quant à la carotte, son prix avoisine les 100 DA le kg contre 40 DA il y a tout juste une semaine. Les poivrons et les haricots verts ont atteint le seuil des 150, voire 180 DA le kg alors que la laitue est proposée à 130 DA le kg. C'est l'oignon rouge qui affiche le plus bas prix avec 55 DA le kg contre 35 DA il y a quelques jours. Faire son marché est devenu un véritable dilemme pour les ménagères qui ne savent plus à quel saint se vouer. Au rayon des fruits, les chefs de famille ne font que passer.La raison ?Les produits sont étalés comme un bijou dans une vitrine de luxe. Le raisin qui était proposé entre 60 et 90 DA le kg au choix, est proposé désormais à 170 DA. De même pour les poires dont le prix a atteint un seuil vertigineux, à savoir 190 DA le kg. Quant à la nectarine et aux figues, le prix oscille entre 80 et 110 DA le kg. Les «intouchables» sont le kiwi et les dattes. Mieux vaut ne pas trop en rêver. Le prix est de 400 DA pour le premier et 750 DA pour le second. C'est dire que la mercuriale ne cesse de battre des records. Les clients se plaignent évidemment de la cherté de la vie. Mais une fois le seuil du marché franchi, ils finissent tout de même par acheter mais en petites quantités. Selon certains commerçants, la hausse est relative, selon eux, à la forte demande qui dépasse l'offre. Comme à chaque période de fêtes, les prix des produits alimentaires augmentent de manière considérable, laissant le citoyen perplexe quant à la gestion de son budget.