Les prix des fruits et légumes dans les marchés restent stables. Hormis quelques différences de tarifs entre quelques enceintes commerciales, la mercuriale réserve une fin de Ramadhan des plus normales, pour ne pas dire paisible, aux petites bourses. Même si les citoyens pensent que les prix des fruits et légumes , ainsi que des viandes sont élevés, force est de constater que la mercuriale est contrôlée durant ce Ramadhan, à croire que les commerçants sont envahis de piété. Des clients de différents marchés que nous avons visités hier s'étonnent de la stabilité du prix de la pomme de terre, eux qui étaient habitués à des hausses vertigineuses. Le prix du fameux tubercule ne dépasse pas les 60 DA. L'on peut remarquer au marché d'El Afia des quantités impressionnantes de pomme de terre qui sont d'une grande qualité. Idem pour les tomates qui, selon certains nutritionnistes, sont considérées comme un fruit. Elles sont monnayées à 40 DA le kilo au marché de Chéraga. Une baisse significative a caractérisé ce légume rouge ces derniers jours. Cependant, les carottes et les aubergines connaissent une augmentation de 10 DA comparé à la semaine dernière. Ces deux légumes se vendent en effet à 60 DA. Fruits et légumes Le mois de Ramadhan est plutôt clément cette année. La preuve en est que le prix de la pomme de terre est stable. Il varie entre 50 et 60 DA. Les tomates, cédées il y a quelques mois à une centaine de dinars, affichent des prix oscillant entre 45 et 60 DA, selon la qualité. Il en est de même pour les aubergines qui ont connu une baisse ce mois-ci, dont le prix de vente varie de 30 à 50 DA. Le prix des courgettes reste stable. Le légume vert est vendu à 60 DA. Pareil pour les oignons qui n'ont pas connu de changement tarifaire. Ils sont cédés à 40 DA. Par contre, la laitue et les radis restent excessivement chers pour la clientèle. Ils sont monnayés à 100 DA le kg, alors que les haricots verts sont marchandés à 80 DA au marché de Bir Mourad Raïs. Un citoyen n'a pas caché d'affirmer que «cette situation est inacceptable». Les stands des fruits sont assez fréquentés par les habitants des alentours de Sidi M'hamed et de Bir Mourad Raïs. Les produits de saison comme la poire, le raisin et la pêche sont respectivement vendus à 140, 60 et 220 DA. Le kilo de banane est proposé à 130 DA et les dattes à 300 DA. Quant aux figues et grenades, leurs prix sont respectivement de 150 DA et 100 DA le kilogramme. Viandes rouges et blanches La tendance est à la baisse dans différents marchés que nous avons visités. Les prix des viandes rouges varient selon le morceau choisi, comme les côtelettes d'agneau vendues entre 800 et 960 DA le kilo et le foie bovin à 1400 DA. Le gigot de mouton est cédé à 900 DA le kilo. A vue d'œil, les viandes semblent fraîches et de très bonne qualité. Le bouzelouf de mouton avoisine les 400 DA. Dans ce cas, certains diront qu'il vaut mieux acheter une bête en entier. Côté viandes blanches, contrainte. Les prix défient tout entendement. Le kilogramme de poulet est cédé à 285 DA. La poitrine, poulet nettoyé et démembré, est monnayée à 385 DA le kilo et le prix des cuisses est de 380 DA le kilogramme. Les ailes peuvent sont cédées à 220 DA le kilo et les inconditionnels de la caille peuvent en acheter de 75 à 80 DA l'unité. S'agissant des cuisses de dinde, elles sont cédées à 490 DA le kilo, l'escalope à 600 DA et le cou à 140 DA le kilo. Les sardines snobées Le prix de la sardine dégringole. Elle était étalée hier à 50 DA au marché de Ali Mellah. Il faut dire qu'elle n'a pas la cote durant le mois sacré. Le kilo de rouget avoisine les 800 DA et la sole 700 DA. La crevette royale est vendue à 2000 DA, tandis que la normale est cédée à 1200 DA. Bon appétit et saha ftourkoum !