Le directeur général de l'Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), Cheïkh Berbara, a affirmé, hier, à Alger, que les 36 000 hadjis algériens bénéficieront d'une prise en charge médicale au niveau des camps. Les autorités saoudiennes interdisaient durant les précédentes années l'envoi d'une délégation médicale pour accompagner les hadjis, exigeant que ces derniers reçoivent les premiers soins au niveau des centres de santé, a souligné M. Berbara. Cette opération est susceptible, selon lui, d'épargner aux hadjis le déplacement aux hôpitaux pour y subir les soins notamment les personnes âgées. Concernant les préparatifs engagés par l'Etat pour assurer le bien-être des hadjis, le même responsable a cité les nouveaux moyens de transport mis à leur disposition pour le déplacement de La Mecque à la Médine sur une distance de 500 km environ. M. Berbara a, dans ce sens, ajouté que les camps réservés aux hadjis algériens dans la ville de Mina seront bien équipés, précisant qu'ils seront consacrés aux hadjis réguliers et non pas aux porteurs de visas de courtoisie. S'agissant de la durée du hadj, l'intervenant a affirmé que son instance veille à ce que l'accomplissement des rites du hadj ne dépasse pas les 38 jours pour le bien-être des pèlerins, notamment les personnes âgées. Le coût du hadj pour cette année est estimé à 221 000 DA.