Les Assises nationales sur le développement local, prévues le 22 décembre prochain à Alger, devraient marquer «une nouvelle ère» de la gouvernance locale basée sur le dialogue, a affirmé, hier, le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babes. S'exprimant à l'ouverture de la rencontre de concertation sur le développement local dont les travaux ont débuté hier après-midi à Tamanrasset, M. Babes a indiqué que ces Assises qui devraient conclure un long processus de rencontres et de dialogue constitueront la plate-forme d'une approche des pouvoirs publics en matière de gouvernance locale. Cette nouvelle démarche sera essentiellement axée sur l'écoute et le dialogue social entre l'exécutif et tous ses partenaires de la base au sommet sans exclusion, ce qui permettra une meilleure adaptation des outils d'intervention publique aux attentes de la population pour un développement local et durable.` Revenant sur l'approche adoptée par le CNES pour mener cette concertation, son président a souligné que le choix porté aux wilayas de l'extrême Sud du pays pour entamer ce processus "n'était pas fortuit". Cette approche reflète la considération accordée par les pouvoirs publics à ces wilayas (Tindouf, Illizi, Tamanrasset, Adrar et Bechar) qui "tracent les frontières extrême Sud de l'Algérie et un rempart de la souveraineté nationale au coeur de l'Afrique », a-t-il affirmé. "C'est à partir de cette vision que l'Etat compte vous impliquer davantage dans la définition et la mise en oeuvre des différentes politiques publiques mais aussi l'identification et la résolution des contraintes auxquelles fait face l'effort de développement local », a-t-il déclaré à l'adresse des élus locaux qui constituent, selon lui, le trait d'union entre les pouvoirs publics et les citoyens.