Photo: Horizons. Mercredi dernier au soir, et après l'annonce qui en a été faite, Hamid Grine, auteur de pas moins de 7 romans, a reçu pour son dernier écrit «Il ne fera pas long feu», le prix des libraires algériens 2009 des mains de la présidente de Aslia (Association des Libraires Algériens), Madame Fatiha Soal. Autour d'une cérémonie sympathique, il a été rassemblé, par l'organisateur, libraires, éditeurs, journalistes, hommes et femmes de lettres, du monde politique, sportif… à laquelle a assisté également M. Azzeddine Mihoubi, secrétaire d'Etat auprès du premier ministre, chargé de la communication, à la salle El Djazaïr, du palais des expositions (SAFEX). L'inaugural se déroule avec l'allocution de Mme Soal, qui n'a pas manqué de souligner l'importance d'un telle rencontre devenue maintenant et depuis 5 éditions, le rendez-vous incontournable du livre. Et qui cette année est sortie de l'ornière du SILA (Salon International du livre d'Alger), pour réunir dans un autre espace et autour d'un même consensus, un auteur et un ouvrage. Et de se féliciter de cette nouvelle parution, voire création en le dernier roman de Hamid Grine. Car «Il ne fera pas long feu» a démontré que le romancier, prolixe et talentueux, ne pouvait que mériter ce prix, résume Mme Soal. Puis il est lu le mot gratifiant de Mme Zhor Drif Bitat, relayée par son frère Abdelkader Drif, qui cédera la parole à Sid Ali Sakhri, de la librairie Mille Feuilles, sur le même ton enthousiaste et méritoire. Pour un écrit et un romancier. Le même ton est mis en exergue dans les interventions de Ali Fergani, professionnel de la balle ronde, Khomri Abdelkader, ex ministre et ex directeur général de l'ANEP. Puis l'éditeur des romans et du dernier aussi, Alpha, Lazhari Labter met l'accent sur l'écriture, notamment celle de Grine, un fidèle de la maison, qui a apporté au monde de l'édition un autre souffle, un auteur incontesté et incontestable. Pour sa part, M. Mihoubi déclare qu'avec cet écrit et les précédents de Hamid Grine, qui est le bienvenu dans le monde de la littérature nationale, il demeure le genre d'auteur et d'écrit qu l'on veut aujourd'hui. Le dernier mot revient au moment de la remise du prix Aslia, et d'un chèque d'un montant de 100 000 DA à l'auteur congratulé, fait de remerciements et de gratitude pour cette récompense à laquelle il ne s'attendait pas particulièrement.