1757 personnes sont mortes alors que 28 996 ont été blessées dans 21 300 accidents de la circulation routière. Tel est le bilan établi par les services de la protection civile durant la période s'étalant du mois de janvier au mois de septembre 2009 à l'échelle nationale. Ce sont les hommes qui en sont les principales victimes (1330) suivis des femmes (235) et des enfants (192). C'est dire que les drames des routes algériennes ne connaissent pas de répit. Le nouveau code pourtant sévère et les strictes mesures de sanctions, ne sont pas arrivés à dissuader les automobilistes. Car, le facteur humain est toujours à l'origine de ces accidents. Le bilan de la direction générale de la protection civile, fait ressortir que les principales causes de ces sinistres sont la perte de contrôle du véhicule, l'excès de vitesse et les dépassements dangereux. Le même bilan fait également état de dégâts matériels. Les accidents de la route recensés en 2009 ont endommagé 24 593 véhicules légers, 3887 camions, 863 bus, 1847 tracteurs et 194 vélos. Comparativement au premier semestre 2008, le nombre d'accidents a sensiblement augmenté. En effet, durant les six premiers mois de l'exercice 2008, plus de 11 336 accidents de la route ont occasionné le décès à 1600 personnes et blessé 19 396 autres. Au total, le bilan annuel de l'année dernière fait ressortir 4000 morts et 33 000 blessés dans 8000 accidents de la circulation. Un lourd bilan qui classe l'Algérie au quatrième rang mondial des accidents de la route après les Etats-Unis, l'Italie et la France et la première place parmi les pays du Maghreb et les pays arabes. Faut-il rappeler que la moyenne nationale des accidents routiers est de 110 accidents par jour occasionnant 11 morts et 160 blessés. A titre indicatif, le nombre d'accidents au niveau des zones rurales est nettement supérieur à celui enregistré dans le milieu urbain. Les raisons ? Un réseau routier défectueux.