En prévision du championnat du monde de volley-ball prévu au Japon (27 octobre-14 novembre 2010), l'équipe nationale féminine est en pleine préparation. Pour en savoir plus, nous avons sollicité M. Lemouchi, le président de la Fédération zlgérienne de volley-ball. Pour ce qui est du nombre de stages programmés, «le sélectionneur national a prévu dix étapes préparatoires. En plus des regroupements permanents, il y aura avant le mondial six étapes. Pour le stage qui prendra fin demain, on a préféré l'effectuer à l'Institut sportif de Aïn Bénian, après l'annulation du déplacement en France», a-t-il déclaré. En ce qui concerne les 15 volleyeuses qui ont pris part au stage, les professionnelles n'étaient pas présentes, notre interlocuteur nous dira : «on connaît les valeurs des volleyeuses évoluant à l'étranger. Elles sont les piliers du six national. L'entraîneur a opté pour un groupe élargi, afin d'élever la compétitivité des joueuses locales». A propos du groupe dans lequel évoulueront les coéquipières de Oulmou (Japon, Serbie, Pologne, Pérou, Costa Rica), Mustapha Lemouchi avoue que la mission ne sera pas simple. «C'est un groupe difficile composé avec de formations de classe mondiale. Cependant, on aura notre mot à dire. Au vu de la préparation et le soutien précieux du ministère de la Jeunesse et des Sports, on s'est fixé comme objectif la qualification au second tour. On ne doit plus se contenter de gagner un seul sept. L'équipe a enregistré une marge de progression impressionnante. La majorité de sa composante se frotte aux élites de la discipline dans leurs clubs professionnels. Ce sera un atout qui leur permettra de jouer sans complexe». Qe manque-t-il à l'EN pour rentrer dans le gotha mondial ? Sur ce point, Lemouchi dira : «c'est difficile de pratiquer le volley-ball féminin à cause de certaines mentalités. Sans omettre les préoccupations des filles, comme les études et la responsabilité de leurs petites familles. Il faudra élargir la pratique à d'autres pôles. On a trois en ce moment, à savoir Bejaia, Alger et Chlef. Les dernières années, on a vu des équipes émerger, comme celle de Tlemcen. Avec plus de clubs de niveau, on pourra constituer un réservoir à l'EN actuelle».