Les élections sénatoriales se sont déroulées dans de bonnes conditions à Alger. D'ailleurs, aucune anicroche n'a été signalée durant le déroulement de ce scrutin. Logique, puisque les autorités ont mis à contribution tous les moyens humains et logistiques nécessaires pour réussir ce vote, organisé, pour rappel, dans le cadre du renouvellement partiel de la composante du Sénat. C'est dire que rien n'a été laissé au hasard, l'essentiel étant de bien passer cette épreuve électorale. Contrairement aux autres jours, hier, une ambiance toute particulière régnait aux alentours du siège de la wilaya d'Alger où quelque 750 élus locaux ont convergé pour élire un sénateur qui représentera la capitale. Le nombre d'élus étant important, certains automobilistes, empruntant cet axe routier, durent demander à un agent de sécurité la raison de cette affluence, lequel leur expliqua le motif de cette présence peu ordinaire. Six candidats ont postulé pour un seul poste de sénateur à pourvoir. Il s'agit des candidats du Front de libération nationale, du Rassemblement national démocratique, du Mouvement de la société pour la paix et du Front national algérien, en plus de deux candidats indépendants. Le taux de participation était appréciable, étant donné qu'à onze heures il a atteint 40 %. Saad Chemloul, chef du centre, a souligné que le vote s'est déroulé sans aucun incident, en plus d'une présence remarquable d'élus, qui sont venus élire le candidat de leurs formations politiques respectives. L'importance de l'enjeu oblige, les partis concernés par cette échéance électorale ont chacun délégué un observateur, chargé de contrôler le déroulement du vote. En vue de faciliter la tâche aux contrôleurs, des chaises leur ont été réservées tout près de l'urne. Approchés, ces derniers ont unanimement affirmé qu'aucune irrégularité n'a été constatée. D'autre part, la quasi-totalité des élus locaux ont reconnu qu'il y a une grande concurrence puisque sur les six postulants, seulement un candidat sera élu à l'issue du scrutin. Dans ce cadre, les élus interrogés ont estimé que le candidat du Front de libération nationale a plus d'atouts pour sortir vainqueur de cette épreuve. Cette source d'optimisme résulte du fait qu'à elle seule, la première force sur l'échiquier politique national compte 270 élus à Alger, alors que le parti du Premier ministre en a 110.