Le 4e symposium de l'Association de l'industrie du gaz (AIG ) se tiendra les 3 et 4 mars prochain au Centre des Conventions d'Oran et portera sur le thème du gaz comme « énergie du 21e siècle ». Une transition qu'il faut réussir. Onze thèmes ont été programmés lors de cette rencontre qui verra la participation de représentants de grandes compagnies, d'universitaires... Ainsi, une thématique variée a été arrêtée par les organisateurs et devra aborder les questions du développement de l'amont gazier, c'est-à-dire les nouvelles technologies d'exploration et de développement des gisements, le transport du gaz, les usines de liquéfaction avec les installations flottantes, le partenariat croisé… De même qu'il sera question du niveau des réserves mondiales, des techniques de production de l'offshore, du taux de pénétration du gaz ainsi que la relation prix du gaz-prix du pétrole qui se trouvent déconnectés. Selon M. Rahal, président de l'AIG-une association également membre statutaire de l'Union internationale du gaz-le prochain symposium programmé dans la ville d'Oran intervient dans un contexte tout à fait particulier. La scène gazière mondiale subit, en effet, « de profondes mutations aux plans légal et réglementaire », dit-il, avec une globalisation des marchés, l'émergence de nouvelles technologies et surtout un nouvel environnement économique mondial marqué par « une crise économique mondiale profonde », estime-t-il. L'AIG, selon les organisateurs, a toujours constitué « un cadre de réflexion, de débat et d'échange d'informations et d'idées » autour de l'industrie du gaz qui constitue réellement « l'énergie du 21e siècle ». Le marché mondial du gaz a, par ailleurs, connu de profonds bouleversements; ce qui devra donner lieu à des débats de haute facture parmi les acteurs de cette énergie. Des acteurs qui ont, par ailleurs, changé, en nombre surtout, puisque la tendance géostratégique a poussé à l'irruption de nouvelles compagnies traditionnellement « ancrées dans l'aval et qui ont acquis des participations dans les activités de production ». De plus, l'une des tendances actuelles de ce marché reste la « dérégulation en Europe où des compagnies du « Sud », comme la Sonatrach, tentent de s'installer pour s'engager dans la distribution. Enfin, il ne faut pas oublier, autre configuration de la carte des approvisionnements, « la naissance de nouveaux lointains marchés en Asie », par exemple. A signaler que pour l'année 2010, Oran sera la capitale de l'industrie du gaz, au regard de son potentiel énergétique avec ses unités d'Arzew. Elle constituera ainsi un pôle de grands débats sur la question de l'industrie gazière, avec deux autres randes manifestations internationales : en avril, la 16e conférence mondiale du gaz, et le Forum de pays producteurs de gaz qui a été lancé récemment à Doha.