Dans le volet de la résorption de l'habitat précaire (RHP), 1094 logements sociaux locatifs ont été attribués aux occupants de 897 taudis qui étaient, avant leur démolition, érigés à travers 21 sites». Dans le cadre du plan quinquennal précédent (2005-2009), la wilaya de Tipasa a bénéficié d'une enveloppe financière dépassant les 78 milliards de dinars. Cette dotation financière a permis de concrétiser plusieurs projets dans différents secteurs de développement, selon le wali, Mohamed Ouchen. Seulement, pour donner corps à cet ambitieux programme multisectoriel, il fallait en amont dégager les assiettes foncières devant accueillir ces projets. Mais, d'après le premier responsable de la wilaya, «le grand handicap de la wilaya en 2004, a été la rareté si ce n'est l'absence du foncier. Cet état de fait est dû à l'enserrement des assiettes foncières en question entre les terres agricoles, le littoral, le patrimoine archéologique et culturel et la zone montagneuse». Pour juguler cette contrainte, il a été procédé à la révision de plusieurs PDAU (plan directeur d'aménagement et d'urbanisme) à travers les communes. «Ainsi, nous avons récupéré 2666 hectares et par conséquent nous avons entrepris des recompositions urbaines par le truchement de l'élaboration de plans d'occupation des sols (POS)», dira le wali. Cinq ans après, les résultats parlent d'eux-mêmes. «Le taux d'occupation du logement (TOL) qui était de l'ordre de 6,75% avant le lancement des programmes du plan quinquennal a été ramené à 5,35%, alors que le ratio national est de 6 personnes par logement. Les projections fixées pour 2014 ambitionnent de réduire le ratio d'occupation de logement à Tipasa à 5», affirme le wali. Ainsi, un vaste programme de construction, toutes formules confondues, a été lancé. Celui-ci a pris en charge notamment les 10.000 unités du programme en cours en 2004, la réalisation, d'une part, des projets de 9500 logements entrant dans le cadre du plan quinquennal, et de l'autre ceux des 10.000 logements préconisés dans les programmes complémentaires ou spéciaux, entre autres le RHP, l'aide rurale ainsi que d'autres formules» révèle le même responsable. Avant d'ajouter : «Sur les 36.283 logements, 16758 unités ont été livrées. Le reste, soit 12.942 logements, le sera au terme du premier trimestre 2010. Dans le volet de la résorption de l'habitat précaire (RHP), 1094 logements sociaux locatifs ont été attribués aux occupants de 897 taudis qui étaient, avant leur démolition, érigés à travers 21 sites». S'agissant du réseau routier qui constitue une priorité majeure, les projets concrétisés jusqu'à maintenant ont permis, selon le wali, de relancer l'activité économique et d'améliorer les conditions de vie des citoyens, surtout dans les zones montagneuses. A ce propos, il précisera que «les 314 km de routes réalisés ont contribué, non seulement à faire sortir de l'isolement des milliers de familles établies dans les zones enclavées, mais ont permis surtout le retour de nombreuses populations dans leurs zones d'habitation d'origine après avoir pris le chemin de l'exode durant la tragédie nationale». Le secteur des routes a également bénéficié d'autres opérations ayant permis de fluidifier le trafic, notamment le long de la côte qui connaît une affluence importante durant les week-ends et la période estivale. Cependant, le grand projet accordé à la wilaya est indubitablement la voie expresse qui la traversera une fois réalisée d'est en ouest. Actuellement, le projet est à sa deuxième étape qui reliera Khemisti à Cherchell. Le premier tronçon faisant la jonction entre la rocade sud, au niveau du pont de Mazafran, avec Bou-Ismaïl est déjà opérationnel. Pour ce qui est du secteur de l'hydraulique, le wali dira que le taux de raccordement au réseau de l'AEP a atteint un taux de 93%, contre seulement 85% en 2004. Le réseau de l'assainissement a également été renforcé. Actuellement, il assure une couverture de 95%, tandis qu'en 2004, il ne dépassait pas les 90%.