Photo : Mahdi I. Au lendemain de la qualification face à la Côte d'Ivoire, le principal sujet de discussion chez les joueurs algériens tournait d'un éventuel match face à l'Egypte en demi-finale. C'est désormais chose faite. Le destin aura ainsi voulu que les Fennecs retrouvent une nouvelle fois sur leur chemin les Pharaons. Après Blida, Le Caire et Khartoum, ce nouvel acte à Benguela s'annonce d'ores et déjà chaud notamment pour les Pharaons qui n'ont toujours pas oublié la date du 18 novembre 2009 où les Ziani and co leur avaient barré la route du Mondial. C'est donc avec un esprit revanchard que les hommes de Shehata vont se présenter demain soir sur la pelouse du stade Ombaka. Tout auréolés de leur belle prestation face aux Eléphants des Drogba, Kalou et Yaya Touré en quarts de finale, les Verts, qui ont affiché clairement leurs ambitions dans cette CAN, n'appréhendent pas ces retrouvailles. « L'Egypte ou un autre adversaire, pour moi c'est pareil. Avec le niveau de jeu qu'on a atteint face à la Côte d'Ivoire, je pense que nous pouvons battre n'importe quelle équipe», dira Saïfi. Même son de cloche chez le capitaine Yazid Mansouri. « La pression ? On s'en est habitués. Après notre match livré face à la Côte d'Ivoire et compte tenu de notre statut de mondialiste, on sait pertinemment que nous sommes devenus l'équipe à battre. Donc, il n'y a pas lieu d'appréhender cette équipe égyptienne même si on la respecte beaucoup. On a envie de tout gagner, c'est tout ». De son côté, le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua se veut optimiste à la veille de cette demi-finale. « J'ai entièrement confiance en cette équipe qui peut encore aller très loin dans cette CAN. Certes, la confrontation face à l'Egypte s'annonce très difficile pour les deux équipes mais je crois que les gars vont pouvoir s'en sortir. J'en suis même convaincu. Il ne faut pas oublier que les Egyptiens ne nous ont jamais battus hors du Caire », se plaisait-il à dire.