Les Français sont apparemment grandement intéressés par les contrats d'équipement dans le domaine des hydrocarbures et du gaz puisqu'ils viennent de lancer leur propre Salon sur une initiative entre la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI ) et son homologue de Marseille-Provence avec le concours de la Safex, spécialiste national des foires et salons. Pour cette première, côté participation étrangère, 80% des exposants seront des PME françaises avec toutefois, en petit nombre, des firmes de Tunisie, des USA, de Turquie et de Belgique. Les organisateurs veilleront à en faire, selon le directeur de la promotion des échanges extérieurs à la Safex, M. Abderrahmani et M..Zonana, de la Chambre française, pour les prochaines éditions « une manifestation d'envergure internationale » à mesure que les partenaires étrangers « se rendront compte de la dimension de ce rendez-vous économique », disent-ils. Il faut noter que les entreprises algériennes seront présentes. On compte 35 PME en plus des grandes entreprises algériennes de l'industrie pétrolière que sont Sonatrach, Entp, Naftal. Hassi Messaoud où se déroule cette manifestation (du 3au 5 février) est «le poumon de l'industrie pétrolière algérienne», ce qui explique ce choix, pour reprendre M. Kadri, Directeur des relations internationales à la CACI. Pour leur part, les Français comme nous l'explique M. Zonana, sont conscients que l'Algérie constitue un pays où «il y a énormément de business à faire». D'ailleurs, la Chambre française a décidé de programmer deux autres rendez-vous économiques à Alger, en 2010. Il s'agit des salons Batimatec et Alger-industrie. Pour suivre et accompagner de telles manifestations économiques, un bureau de liaison sera ouvert à Alger, confirme le délégué français. A une question sur les opportunités commerciales et le niveau du chiffre d'affaires que les entreprises participantes à ce salon escomptent tirer, les organisateurs disent ne pas avoir «en ce moment de chiffres exactes» .Mais se fondant sur les retombées de l'édition de l'année passée, organisée à Hassi Messaoud mais par un autre spécialiste, l'on reconnaît qu'une dizaine d'entreprises « sont arrivées à arracher des contrats » alors que d'autres « sont toujours en contact » avec leurs partenaires. Toujours est-il, il faut du temps pour faire le bilan, les contrats en question ne sont pas signés tout de suite mais interviennent entre «six mois et une année», réplique le représentant de la Chambre française qui promet de faire de la rencontre de Hassi Messaoud «un grand rendez-vous économique incontournable».