Dans le cadre de la préparation du 22e sommet arabe ordinaire prévu le mois prochain en Libye, les ministres arabes de l'Économie et du Commerce se réuniront jeudi prochain au Koweït. Lors de cette réunion qui sera présidé par le ministre des Finances du Koweït, Mustafa Al-Shamali, les ministres arabes de l'Économie et du Commerce examineront plusieurs dossiers liés notamment à la Zone arabe de libre-échange, la coopération économique arabe internationale et la coopération entre la Ligue arabe et les Nations unies. Ils débattront également la clause relative à l'introduction de la langue arabe à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour examiner les moyens de développer son mécanisme d'action, une réunion extraordinaire du conseil économique et social se tiendra en marge de cette rencontre qui sera précédée par des réunions préparatoires. La première se tiendra demain (commission sociale). La commission économique les 8 et 9 alors que les hauts responsables se réuniront le 10 du mois en cours. Toujours dans le cadre de la préparation du 22e sommet arabe ordinaire, les ministres arabes des Affaires étrangères se réuniront le premier de mars prochain. Ils examineront une proposition yéménite consistant en la transformation de la ligue arabe en «Union des Etats arabes». Afin de réaliser ce rêve, l'initiative prévoit un projet de constitution qui se compose de 37 articles fondés sur un certain nombre de principes notamment le respect de la souveraineté et l'intégrité des frontières, l'unité du territoire national dans chaque pays arabe et la non-reconnaissance de l'accès au pouvoir par la force. Le projet de constitution prédit aussi la mise en place d'un système régional de sécurité arabe, d'un Conseil suprême qui se compose des Chefs d'Etat (présidents, rois et princes). Ce Conseil, qui doit être présidé par rotation annuelle, se charge de l'adoption de politiques publiques, de la prise des décisions et la ratification des recommandations et des décisions prises par les conseils ministériels. Dans la même initiative, le Yémen propose de créer une banque centrale, une autre pour les projets de développement, un marché commun arabe et une Cour de justice arabe qui exerce ses fonctions conformément à une loi approuvée par le Conseil de l'Union et un corps judiciaire spéciale. Ce dernier doit régler les différends commerciaux entre les Etats arabes par l'arbitrage et la conciliation.