Le port de Bejaia a traité en 2009 un global de 15,8 millions de tonnes de marchandises, en augmentation de 1% comparativement à 2008, selon la direction générale de l'entreprise portuaire de Bejaia (EPB). Le résultat a été jugé «probant» et est l'œuvre du poste marchandises générales, qui a enregistré un bond de 13%, compensant de façon franche l'importante baisse des exportations des hydrocarbures, en recul de 9%. Celles-ci ont représenté une jauge de 8,8 millions de tonnes, contre 9,5 antérieurement, a précisé un bilan de l'EPB. Globalement, la conjoncture économique internationale a eu une influence négative sur le trafic général, se caractérisant, durant toute l'année, par «une tendance aléatoire et fluctuante», selon l'EPB. Une reprise a été, cependant, enregistrée dès octobre avec un rythme plus intensif, induit, entre autres, par l'entrée en vigueur de la décision des pouvoirs publics d'affecter une partie du trafic du port d'Alger (non conteneurisé) vers les autres ports, a-t-on expliqué. Ce résultat s'est traduit par un mouvement des navires dont le nombre a atteint 1400 bâtiments, pour l'essentiel des cargos et des RO/RO, contre 1213 antérieurement. Le cas vaut aussi pour le trafic conteneur qui a marqué une hausse de 30%, passant de 116.422 EVP (équivalent vingt pieds) en 2008 à 151.247 EVP en 2009. L'exercice a été, cependant, marqué par un allongement des délais de rotation des navires, qui sont passés de 4,2 jours en 2008 à 5,73 en 2009, ce qui a induit des contraintes, dont notamment l'insuffisance des postes à quai par rapport au trafic additionnel, la lenteur dans l'évacuation des marchandises hors du port faute de remorque et la congestion des espaces d'entreposage.