Le long métrage «El Mehna», l'épreuve produit par la boite «Cinéma jeunes», retraçant la période de la décennie noire, a été dernièrement présenté samedi dans le cadre du ciné-club de l'office national de la culture et de l'information (ONCI), en présence du réalisateur Nourredine Zerrouki à la salle El Mouggar Le film de 114 minutes, dont le scénario est d'Abdelhalim Zerrouki, raconte les affres du terrorisme dans le registre du drame, et mettant en exergue les aléas et la vie douloureuse d'une population meurtrie. Dans son film, le réalisateur évoque aussi l'un des quartiers de Tiaret, une ville fantôme à l'image de toutes les villes du pays à cette même période de l'histoire. Cette décennie noire a été pour l'Algérie une grande épreuve douloureuse, marquée par de lourds sacrifices. Si l'Algérie a été meurtrie par cet événement d'une ampleur indescriptible, elle en sort aguerrie pour œuvrer à un avenir bien meilleur. Fatiha Ouared, Malek Kadaoui et Djamel Aroussi ont campé des personnages très riches et différents. Le personnage principal interprété par le jeune Khaled, âgé seulement de 18 ans, a été affreusement frappé par le sort. Il s'agit de la tragique perte de presque la totalité des membres de sa famille. «On a essayé à travers la réalisation de ce film de rehausser l'image de notre pays. Une image d'une Algérie forte et sereine», a indiqué le réalisateur avant de poursuivre : «ce récit se veut un miroir de l'histoire récente de notre pays, servant d'enseignement aux générations futures». Le réalisateur Nourredine Zerrouki, qui compte à son actif quatre documentaires, dont «Sous le ciel de mon pays», «Les autres», «Galops», prépare sur trois ans, la sortie d'un quatrième documentaire qui traitera d'un sujet à caractère social. Notre réalisateur compte également entreprendre le tournage d'un autre long métrage intitulé «La virgule». Dans cette réalisation, il envisage d'aller à l'encontre des règles établies en matière de conception cinématographique.