La Fédération nationale des associations des parents d'élèves (FNAPE) affiche son indignation devant l'attitude des syndicats de l'Education qui s'obstinent dans leur mouvement de protestation en prenant les élèves en otages en cette période d'examens. «Il est inconcevable de croiser les bras devant cette situation. Il faut absolument agir», c'est ce que nous a indiqué M. Bachir Dellalou, le président de la FNAPE. Il annoncé, par la même occasion, certaines voies de sortie de crise, comme à titre d'exemple la régularisation de toutes les revendications justes et appropriées des enseignants grévistes. Toutefois, les syndicats grévistes, aux yeux de M. Dellalou, « n'ont aucun motif de persister dans leur mouvement de protestation après toutes les garanties données par le gouvernement ». Notre interlocuteur a également fait part de la volonté du gouvernement de procéder à l'amendement de l'article 158 donnant l'exclusivité des œuvres sociales à l'UGTA. «Désormais, les œuvres sociales ne seront plus une exclusivité d'un seul syndicat mais sera élargi aux autres syndicats autonomes», a-t-il indiqué. Il insistera également sur les discussions entre la fédération des parents et le ministère de tutelle à l'effet de parvenir à un accord global. «La priorité sera donnée à la revalorisation des salaires qui sera très importante», a affirmé le responsable de la FNAPE sans donner plus de détails. Il lancera un appel pressant aux «parties en conflit» pour prendre en considération l'intérêt des élèves. «Il faut impérativement sortir des zones d'ombre et parler franchement des problèmes rencontrés par les enseignants grévistes appartenant aux syndicats autonomes», a déclaré Bachir Dellalou. Interrogé sur la position de la fédération en cas d'annulation des vacances de printemps, M. Dellalou souligne que «pour le moment, rien n'est officiel, les vacances de printemps pour rattraper les retards consommés dans les cours est une fabrication de la presse. Il faut attendre la version officielle du ministère et puis on agira en conséquence».