Pourquoi avez-vous choisi la poésie et la peinture pour dénoncer des faits ? Je considère la poésie et la peinture comme deux armes redoutables et efficaces. J'ai pensé à valoriser la poésie à travers la peinture pour faciliter l'accès à la poésie, une manière aussi de captiver les lecteurs. J'ai collaboré dans ce travail avec le designer Zinou et le célèbre plasticien Karim Sergoua. En plus d'être des amis de longue date, nous partageons les mêmes idées et la même passion. Cet ouvrage est un cri de douleur où je dénonce tous les maux de la société. De notre société. Dans une lecture en filigrane, on remarque que vous évoquez le rôle de l'école. Est-ce juste ? En effet. Je lance un appel pour sauver l'école. En bonne logique, l'école constitue le noyau et la pierre angulaire aussi bien de la cellule familiale que de la société. L'école a un rôle essentiel à jouer dans l'enseignement de la culture et la transmission de la mémoire auprès des enfants et des jeunes. Si on arrive à vulgariser la science et le savoir dans l'école, on pourra facilement avancer. Où en êtes-vous avec votre nouveau recueil de poésie ainsi que le mouvement associatif ? Je suis en train de fignoler cet ouvrage qui paraitra incessamment. Dans ce recueil de poésie, je fais également appel aux services de mon ami Karim Sergoua. J'admets qu'il excelle émerveillement dans son travail. C'est un professionnel. Le mouvement associatif peut réellement prendre de l'essor si on règle le problème de l'école dans la société. Je préside depuis 1999 une association artistique et culturelle «Zinet El Kaada» (savoir être). Nous tablons, dans notre travail associatif sur l'école. A cela, nous avons rendu une série d'hommages à ceux qui ont œuvré dans ce domaine à l'exemple de Tahar Oussedik et Mohamed Derwich. Notre objectif majeur est de perpétuer et de cultiver la reconnaissance envers ces hommes et ces femmes qui n'ont pas lésiné sur leur connaissance et leur savoir.