Une campagne de collecte de dons alimentaires, de produits d'hygiène et d'entretien au profit des femmes en détresse, baptisée «Paniers solidaires», sera lancée du 10 au 17 avril à Alger, à l'initiative de l'association Start en collaboration avec l'association SOS femmes en détresse. A cet effet, les membres de l'association Start, des jeunes étudiants pour la plupart, mais aussi des enseignants et des cadres universitaires, comptent installer des réseaux de collecte au niveau des supérettes situées à Ain Benian, Ben Aknoun, Hydra, Kouba, Dély Brahim et Hussein Dey. «Nous comptons sur la générosité des clients des supérettes. Notre mission consiste à nous rapprocher d'eux et de les sensibiliser. La collecte se fera avec l'aide de groupes d'étudiants bénévoles qui s'occuperont de l'animation au niveau des stands et de la communication avec les clients de la supérette. À chaque fin de journée, les dons récoltés seront entreposés dans les locaux de l'association Start où un inventaire complet sera fait. À la fin de la collecte, la totalité des dons récoltés sera acheminée par camion vers le centre d'hébergement «SOS femmes en détresse», explique Yasmine Sana Djarmoune, chargée de la communication de l'association Start. Cette campagne de collecte en est à sa deuxième édition, la première s'étant déroulée en 2007 à l'issue de laquelle plus de neuf tonnes de produits alimentaires ont été récoltées. «Nous espérons atteindre lors de cette édition entre 10 et 12 tonnes. Les citoyens que nous avions sollicités lors de l'édition 2007 avaient, pour la plupart, tous quelque chose à donner, chacun selon ses moyens», fait-elle savoir. De son côté, Sabrina Ouarad, secrétaire générale de l'association SOS femmes en détresse, a salué cette initiative, œuvre de jeunes étudiants. «Nous sommes partenaires dans cette opération et le fait de voir des jeunes s'investir dans ce genre d'actions est une réussite en soi», estime-t-elle. Par ailleurs, les représentants de l'association Start qui a vu le jour en 1994, tiennent à souligner qu'ils ne soutiennent pas uniquement le centre d'hébergement de SOS femmes en détresse mais aussi tous les centres sociaux qui sont dans le besoin ou en difficulté. «C'est le cas de SOS femmes en détresse qui éprouve des difficultés en raison d'insuffisances budgétaires. Le but est de créer des réseaux d'entraide auxquels la communauté serait sensible», affirment-ils.