Photo : Slimene S. A. Lors de l'ouverture de la deuxième édition du Salon international de l'équipement hospitalier et médical (SIEHM 2010), le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Said Barkat, a insisté sur la qualité des équipements, mais aussi sur la formation, la disponibilité de la pièce de rechange ainsi que la durée de sa garantie qui doit passer de un à trois ans. Des conditions que les importateurs et les représentants des marques de renom présents au SIEHM saluent. Le gérant de l'EURL Hospitec, spécialisée dans l'importation du matériel de radiologie fixe et mobile et de l'équipement de bloc opératoire, Mustapha Belazhar a estimé que cette condition est « réalisable à condition que les fournisseurs acceptent d'élargir la garantie et que la concurrence soit loyale ». M. Belazhar affirme, par ailleurs, que son entreprise « a toujours assuré une garantie de 12 mois plus 3 mois à partir de la livraison ou de 12 mois à partir de l'installation. Une durée en mesure d'élargir à trois ans pour notamment les produits importés de Corée et de Chine », explique-t-il. En outre, le gérant de Hospitec assure que la formation de techniciens a toujours suivi la vente des équipements car « notre soucis est d'avoir le maximum de distributeurs ». De leur côté, les représentants de la marque Philips présente sur le marché algérien depuis 25 ans, estiment que l'établissement du service maintenance est très important même pour la constitution d'un cahier de charges. « Philips qui a toujours accordé des garanties de 24 à 36 mois ne peut que s'inscrire dans le prolongement de la durée selon les équipements et le mode de paiement d'autant que les plateaux techniques que nous proposons sont très demandés. Le grand flux enregistré depuis l'ouverture du salon est une preuve irréfutable », indique le responsable des ventes, Mme Derris. Mêmes propos affichés chez l'Eurl Mebio représentant du japonais TOPCOM, spécialisé dans les équipements d'ophtalmologie. Pour l'agent commercial El Hadj Hamou, il était temps d'établir ces conditions pour l'équipement des hôpitaux ou pour éviter l'achat de matériel non fiable ou de marques inconnues. « Je salue cette décision en tant que citoyen et en tant que représentant d'une marque de produits d'ophtalmologie connue sur le marché et parce qu'on a perdu des contrats à cause de la clause des moins de dix ans », soutient-il. Un autre participant, représentant d'Oriental Médical Equipement, Mekki Akmoum, a estimé que les critères énumérés par le ministre de la Santé pour un équipement de qualité et de renommée est un prélude pour le transfert technologique. «Il est temps que notre pays mette des balises pour éviter des importations sans accompagnement technique », estime-t-il.