La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune a exprimé, hier, à Tizi Ouzou, son «opposition à toute forme de subventions matérielles ou financières d'institutions ou associations nationales, provenant d'organismes étatiques ou d'ONG étrangers». Par l'expression de ce «refus d'aide étrangère à des institutions de la République et du mouvement associatif national», Mme Hanoune entend «attirer l'attention de l'opinion publique sur le fait que ces subventions cachent, sous une apparence philanthropique, des desseins inavoués et attentatoires à la souveraineté nationale», a-t-elle signifié lors d'un meeting qu'elle a animé dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire du printemps amazigh. «L'Algérie n'est pas disposée à brader sa souveraineté nationale et a suffisamment de ressources pour financer les projets de satisfaction de ses citoyens», a-t-elle ajouté. Abordant la question de tamazight, elle a rappelé que «sa constitutionnalisation, le 8 avril 2002, comme langue nationale, constitue une victoire se devant d'être complétée par son officialisation afin de renforcer l'unité nationale et de mettre cette revendication à l'abri de toute surenchère et instrumentalisation politique».