Elle estime que les Algériens doivent bénéficier des richesses du pays. Arrivée très tard dans l'après-midi de lundi, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a animé un meeting au théâtre de la wilaya de Guelma. La porte-parole du PT a axé son intervention sur le phénomène de la corruption qu'elle qualifie de gangrène qui ronge les différents secteurs à travers tout le pays. Elle impute cette situation au fait que les travailleurs et surtout les fonctionnaires de certaines institutions ne sont pas rémunérés en fonction de leur statut. Pour cela, Louisa Hanoune dira: «Il faut augmenter le salaire des juges, des policiers et de certains responsables d'institutions clés, ce qui permettra l'amélioration de leurs conditions de vie et par conséquent, éviter qu'ils ne s'imprègnent de corruption». Le volet du chômage a aussi été soulevé par la secrétaire générale du PT qui, comme toujours, a fustigé la politique de «liquidation» des entreprises et la suppression de plus de un million de postes d'emploi, ainsi que la politique de la mondialisation imposée par l'OMC qui sont, à ses yeux, à l'origine de l'effondrement de l'économie nationale. Louisa Hanoune a rappelé la politique du président de la République qui a oeuvré fortement à reinstaurer la paix et la sécurité dans le pays. Une situation qui a favorisé un élan économique. Une politique qui a généré d'importants capitaux. Aujourd'hui, dira la secrétaire générale du PT, «ces capitaux sont générés par les richesses du pays et donc il faut faire profiter le peuple de ces richesses». Elle ajoutera que les citoyens algériens doivent bénéficier des revenus de leurs richesses. Louisa Hanoune, comme à l'accoutumée, a appelé les Guelmis, et tous les Algériens à se rendre aux urnes le 29 novembre prochain. Depuis Annaba, où elle a reçu un accueil plus ou moins chaleureux, Mme Hanoune, a plaidé hier à Annaba, pour une mobilisation massive pour défendre les acquis du pays, «menacés par la mondialisation». Elle s'exprimait devant une importante assistance composée majoritairement de travailleurs et sympathisants de son parti, au théâtre d'Annaba. Un meeting au cours duquel la secrétaire générale du PT a caressé dans le sens du poil le monde du travail, dénonçant la fermeture des entreprises. Dans cette optique, Louisa Hanoune a noté que «la mondialisation dictée par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), est à l'origine de la destruction de l'économie nationale, voire de son effondrement». Elle rappellera la liquidation des 35 entreprises qui ont mis la clé sous le paillasson. Dans le même sillage, l'oratrice a rappelé que la dissolution des entreprises et la suppression de plus de 1,2 million de postes d'emploi ont eu des répercutions irréversibles sur les conditions socioéconomiques de la société, notamment la dégradation du pouvoir d'achat du citoyen algérien. La secrétaire générale du PT a indiqué que le pays se trouve à la croisée des chemins et les solutions aux problèmes du pays, entres autres, le chômage, doivent provenir de la haute sphère du gouvernement, faisant ainsi allusion à la centralisation des décisions. Pour aborder le volet des jeunes et du chômage, Mme Hanoune n'omettra pas de dénoncer le nombre de projets en cours de réalisation, dont la priorité aux postes de travail revient aux étrangers, pendant que le chômage ronge les jeunes Algériens. Abordant le phénomène des harragas, elle dira: «Pendant que nos jeunes prennent l'aventure de la mer, les étrangers jouissent des opportunités du travail...». D'une façon globale, Mme Louisa Hanoune a axé son discours de charme en direction des jeunes et de tous les travailleurs, ciblant, bien entendu, la large couche de la population annabie.