L'actualité du football arabe est l'évènement de cette fin de mois (26-28 avril) consistant en l'assemblée générale précédant les élections du comité exécutif où Mohamed Raouraoua occupe le poste de vice-président de cette UAF que préside le Saoudien l'Emir Soltane Ben Fahd, seul candidat à sa succession après le retrait de l'autre candidat, le Qatari Ben Heman Mohamed qui est aussi président de l'Union asiatique du football. Mais l'évènement dans l'évènement reste sans conteste cette météo défavorable qui plane sur l'assemblée générale et qui se résume à l'affaire Algérie-Egypte dont le verdict après tant de reports serait attendu pour le 18 mai. Dans ce climat, la partie égyptienne représentée par Zaher qui souffle le chaud et le froid (il veut l'arrangement en continuant à provoquer Raouraoua) joue encore à la comédie. A l'hypocrisie. Sinon comment interpréter cette opération «commandos» de Zaher et de ses snippers dans le torpillage de la candidature de l'Algérien à sa réélection au siège de vice-président de l'UAF ? L'AG suit ses travaux pendant que des manipulateurs de Zaher «malaxent» les coulisses pour affaiblir Raouraoua et booster la candidature de leur mentor (Zaher) et d'autres membres égyptiens aux postes des commissions de l'Union arabe de football. Raouraoua qui se trouve avec Saâdane au chevet des joueurs algériens blessés (Megheni, Belhadj et Bouazza) et qui se soignent à Aspital à Doha (Qatar), connaît la température et tous les enjeux de cette double réunion (assemblée générale et assemblée élective). Le président Raouraoua, selon des correspondants et quelques médias égyptiens, serait invité (sur fond de pression et même de marchandage) par le président de l'UAF à une rencontre de réconciliation avec Zaher à même de donner une meilleure assise aux travaux de l'AG de l'instance arabe de football. Mais cette médiation qui n'apporte rien à l'Algérie ne convainc pas Raouraoua qui avait conditionné tout arrangement à un pardon écrit et public au peuple algérien par les responsables égyptiens qui avaient insulté l'Algérie et ses martyrs. A Djeddah, à la veille du rassemblement des dirigeants arabes du football, Raouraoua ne changera pas de veste malgré le complot et autres entourloupettes de Zaher. Raouraoua serait même prêt à retirer sa candidature. Une affaire d'honneur.