La ville de Béchar abrite du 2 au 8 mai 2010 la 4e édition du festival culturel national de la musique diwane. Vingt et une troupes représentant douze wilayas prennent part à cette manifestation culturelle instituée en 2006. Seulement onze troupes participent à ce festival alors que les autres troupes restantes se produiront en hors compétition. Ce festival est chapeauté par un jury de cinq spécialistes issus pour la plupart de l'institut national supérieur de musique d'Alger (INSM). Ces soirées musicales auront lieu au stade « En Nassr » de Bechar à 22h. Selon Mme Mouni Harkat, membre du commissaire de l'organisation du festival diwane à Bechar, chargé de la communication et du sponsoring. « Ce genre de manifestation permet de donner une nouvelle dynamique à la région de Bechar » avant d'ajouter « Ce festival est devenu un carrefour interculturel et un espace d'échanges et de dialogue entre les participants. L'objectif de ce festival est de développer et de renforcer les échanges culturels, le dialogue entre les peuples et la promotion des jeunes artistes». Cette année, l'équipe organisatrice de ce festival consacre cette édition en hommage à la femme. La particularité, ajoute cette même source, est la transmission en direct des soirées musicales sur Internet assurée par l'opérateur local « Algérie Telecom». D'autres rendez vous sont prévus pour faire connaître cette musique ancestrale, notamment des conférences-débats animées autour de la thématique « la sémiologie du corps dans la musique diwan » par des chercheurs et des universitaires venus de l'intérieur du pays et de l'étranger à l'exemple de Mouni Djekrif de Constantine, Zineb Majdouli de France. L'ouverture de ce festival a été animée par Hamid Kesri, quant à la clôture, elle est réservée à la célèbre Hasna Becharia. En parallèle, le public bechari peut se délecter d'une exposition photo sur l'artisanat traditionnel et une autre sur les instruments de musique traditionnelle. Toutes les dispositions ont été prises pour assurer un bon déroulement de cette édition, affirme Mme Harkat, qui précise que ces soirées sont gratuites.