Photo : Fouad S. Face à la pression psychologique et le stress qui s'annoncent à l'approche des examens de fin d'année, plus d'une centaine d'élèves candidats au baccalauréat 2010 étaient, hier après-midi, au Jardin d'Essais pour subir une thérapie de groupe anti-stress qu'organise chaque année l'organisation nationale des associations pour la sauvegardes de la jeunesse. Accompagnés en majorité par leurs parents, les élèves se déclarent trop stressés et n'arrivent pas à se débarrasser de cette angoisse qui s'installe de jour en jour. « J'ai le trac. Je n'arrive pas à me concentrer devant une épreuve d'examen. J'ai toujours cette angoisse qui me bloque, je n'arrive pas à réfléchir, parfois même à entamer le sujet », avoue Kawtar, jeune lycéenne venue de Blida pour participer à cette séance de thérapie. Abdelkrim Abidat, président de l'organisation, lance un appel aux ministères de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Solidarité pour aider l'organisation à généraliser cette méthode de thérapie de groupe anti-stress à travers tout le pays. Il ne cache pas son optimisme quant à la réussite de cette opération. Selon lui, le taux de réussite des élèves qui ont participé à cette thérapie en 2008, était de l'ordre de 50%, celui de l'année dernière a augmenté de 10% et cette année il ne sera que plus grand du fait que le nombre d'élèves qui s'intéressent à cette thérapie a augmenté d'une manière spectaculaire. « Cela prouve que nos jeunes élèves ont besoin de cette thérapie vu la pression et le stress qui pèsent sur eux », explique encore Abidat qui a engagé un encadrement de plus de 40 personnes composé de psychologues et thérapeutes pour réussir cette action. Le président de l'organisation compte organiser une séance spéciale pour les parents d'élèves qui, selon lui, restent le maillon fort pour armer leurs enfants de courage et de confiance.