Le directeur général de l'Entreprise d'exploitation des mines d'or (Enor), Mustapha Benzerga, a annoncé que la production aurifère en Algérie a été en nette hausse durant les 7 premiers mois de l'année 2009. Dans une déclaration à l'APS, le responsable a précisé qu'elle s'est établie à 657 kilos contre 600 kilos pour toute l'année 2008. Extraite du gisement Tirek-Amessmessa (Tamanrasset), la production opérée de janvier à juillet 2009 a permis de réaliser un chiffre d'affaires de 1,47 milliard de dinars (l'équivalent de 20 millions de dollars) pour un prix moyen de 928 dollars l'once, selon le premier responsable de cette entreprise algéro-australienne. Selon lui, cette performance a été réalisée grâce notamment à la levée de plusieurs obstacles qui retardaient la production, tels les explosifs dont l'acheminement vers les gisements posait, de par le passé, des problèmes de sécurité. «En 2009, tous nos besoins en explosifs ont été satisfaits par l'Onex (Office national des explosifs)», assure-t-il. Il est constaté, cependant, que l'Enor a révisé à la baisse ses prévisions de production annuelle puisqu'elle table actuellement sur une extraction de 1,2 tonne d'or en 2009 contre une prévision initiale de 1,8 tonne, soit 60% de l'objectif qu'elle s'était fixé pour l'année en cours». M. Benzerga s'est dit, par ailleurs, disposé à développer un partenariat avec Agenor pour développer l'industrie de la filière or en Algérie, et ce, de l'exploration jusqu'à la transformation. Selon le DG de l'Enor, la plus grande partie des lingots d'or sont exportés vers la Suisse. «La plus grande tranche d'or est exportée vers la Suisse à des prix fixés selon les cours quotidiens de la Bourse de Londres correspondant à J+1 de la date de l'accord de vente entre l'Enor et la société-cliente suisse», a-t-il indiqué. Avant d'être vendu en Suisse, l'or algérien est tout d'abord acheminé vers ce pays sous forme de lingots d'or brut composés d'or, d'argent et d'impuretés pour y être affiné par de grandes maisons d'affinage.