Jeudi matin, au lendemain d'une nuit pluvieuse, Alger se réveille avec un soleil pas du tout timide, étalant ses rayons chauds et une certaine effervescence dans l'air à l'idée d'aller rencontrer une belle, la Coupe du monde de football. Invité à l'escale d'Alger, dans le cadre d'un périple de 225 jours qui le mènera dans plus de 80 pays, le trophée, sculpté par l'Italien Silvio Gazzaniga à l'occasion de l'édition 1974 et pesant 3,175 kg en or massif (18 carats), a été exposé au niveau de l'esplanade de l'hôtel Hilton. Sous un chapiteau blanc bien peint aux couleurs de Coca-Cola Company, le premier partenaire de la Fifa et organisateur de l'événement, les représentants de la presse nationale ainsi que plusieurs VIP ont réussi à s'approcher de cet objet de désir et se sont même pris en photo, s'il vous plaît. En effet, autour d'une organisation rigoureuse et avec un service de sécurité renforcé, les présents de ce jeudi matin ont pu suivre, en trois D (avec lunettes spéciales) un spot d'une dizaine de minutes évoquant la Coupe du monde et son déroulement sur terre d'Afrique, avant d'être conduit vers la salle du Trophée, pour le voir de plus près et se faire prendre en photo. Dans l'après-midi, la Coupe du monde devait s'ouvrir à la visite du grand public et faire un tour au siège du quotidien Ech'chourouk, un des sponsors de la FAF, avant de reprendre son envol pour d'autres pays du continent africain. Un rêve s'est donc exaucé, avant celui de voir nos vaillants Verts de Rabah Saâdane décrocher leur billet pour le rendez-vous en Afrique du Sud en juin 2010, comme l'a si bien dit Manuel Maradas, le représentant de la CAF qui a accompagné le trophée à Alger : «Il y a eu un fort engouement des Algériens, y compris chez les responsables. L'Algérie a changé et a de fortes chances d'aller au Mondial et peut remettre son football sur de bons rails.»