Résumé de la 25e partie n La mère de Wahiba la pousse à accepter la demande de Rachid. La jeune femme hésite, mais elle doit prendre une décision. Elle s'est mise au lit très tôt, juste après le souper. Au salon, son frère regarde la télévision. Sa mère, après avoir fait la vaisselle, est allée rejoindre Wahiba dans la chambre — Tu dors ? Comme Wahiba ne répond pas, elle suppose qu'elle dort. La mère se met, elle aussi, au lit. En réalité, Wahiba ne dort pas. Elle réfléchit à la proposition de Rachid. Elle n'imaginait pas qu'il viendrait la voir à l'hôpital en se présentant comme un membre de sa famille. Elle repense à leur dernier rendez-vous quand il lui a dit : «Tu me plais !». Mais cette fois, il lui a aussi demandé : «est-ce que je te plais ?» Bien sûr, elle a répondu «oui». Que pouvait-elle répondre d'autre. ce serait un manque de respect si elle avait répondu «non». Mais maintenant qu'elle est seule, lui plaît-il vraiment ? Elle réfléchit et elle se dit que c'est un homme courtois, affectueux et on peut même dire charmant. Bien que pas très beau – elle aussi n'est pas un canon –, il a un physique agréable. Elle n'éprouve pas de l'amour pour lui – ce n'est pas comme le premier dont elle était éprise – mais beaucoup de tendresse. Une tendresse mêlée de pitié, car cet homme a souffert de la solitude surtout après la mort de sa mère. Mais avoir de la tendresse pour un homme ou ressentir de la pitié, cela suffit-il pour parler de mariage ? «Veux-tu m'épouser ?» Elle savait qu'il allait lui faire cette proposition, elle s'y attendait même. Mais que devra-t-elle répondre ? Sa mère la pousse à accepter. Elle lui a rappelé, sans la ménager, qu'elle était âgée, sous-entendant qu'elle risquait de rester vieille fille. La concernant, cela ne la dérangeait pas, mais elle savait ce que ce statut signifie dans notre société. Va-t-elle dire oui ? Va-t-elle dire non… «C'est embarrassant», dit-elle à haute voix. — Tu ne dors pas ? dit sa mère. — et toi ? je croyais que tu dormais. — dis-moi ce qui est embarrassant. — j'ai dit ça, comme ça. — tu penses à la proposition de cet homme ? — je t'avoue que oui ! — tu dois te décider. — je veux bien dire oui, mais est-ce qu'il va s'accommoder d'une épouse médecin ? Acceptera-t-il que je sois absente constamment ? Que je travaille la nuit ? — il sait ce que tu fais ! — mais en est-il vraiment conscient ? — Il faut que vous en parliez ensemble ! — c'est ce que je vais faire ! — et s'il accepte ? — Alors, je dirai oui ! (à suivre...)