Notes n C'est du 9 au 14 décembre 2009 que se tiendra la première édition du Festival international de musique symphonique. C'est ce qu'a déclaré Abdelkader Bouâzzara, directeur de l'Orchestre symphonique national (OSN) et commissaire du festival, lors d'un point de presse, hier, au siège de l'Institut national supérieur de musique (Insm). Il a précisé que «cette manifestation culturelle, institutionnalisée par arrêté ministériel, a pour objectifs de mieux faire connaître la musique symphonique universelle tout en mettant en valeur la musique symphonique algérienne». «Ce festival, qui se veut d'envergure internationale et auquel prendront part des maestros et des orchestres de musique classique de plusieurs pays, sera aussi un espace d'échange d'expériences entre nos musiciens et ceux de pays invités», a-t-il souligné, et d'ajouter : «Des musiciens algériens de la jeune génération participeront aussi à cette rencontre à laquelle prendront part des musiciens étrangers de renom.» Le commissaire du festival a également indiqué que «ce festival veut être représentatif de la situation et du niveau atteint par la musique universelle aussi bien chez nous en Algérie, qu'au-delà de nos frontières», ajoutant que «cette manifestation s'inscrit dans l'ambition de renforcer la connaissance et l'intérêt porté par nos concitoyens à la musique universelle qui représente aussi une consécration des efforts menés, jusqu'à présent, pour inculquer la musique universelle dans la vie culturelle de nos citoyens». Ainsi, des maestros et des orchestres de musique classique de plusieurs pays – l'Autriche, l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, la Russie, le Japon, l'Espagne et la France –, seront présents à cette première édition dédiée à la musique universelle placée sous le signe de «Art, échange et rapprochement». S'exprimant sur le choix des pays participants, le commissaire a souligné que «des invitations ont été adressées à plusieurs pays et je tiens à remercier ceux qui y ont répondu favorablement». Interrogé sur l'absence de l'Egypte au festival, Abdelkader Bouâzzara a fait savoir que «les musiciens égyptiens ont été cordialement invités à participer au festival, mais ils ont préféré décliner l'invitation». A noter, par ailleurs, que cette même manifestation qui se tiendra au Théâtre national vise à créer un espace d'échange d'expériences entre les musiciens algériens et ceux des pays invités, et cela à travers des rencontres pédagogiques. En effet, le festival accueillera, en marge des concerts, des conférenciers qui animeront des communications autour de plusieurs thèmes dont ceux ayant trait à «la musique et au dialogue des civilisations», «l'apport de la musique arabe au monde occidental» et «la symphonie amazighe». Ainsi, Alger a désormais son propre Festival international de musique symphonique, un festival qui mettra l'accent sur les compétences créatrices des compositeurs et musiciens algériens.