Prévisions n La wilaya s'attend à engranger «près de 134 000 quintaux d'olives seulement, avec une moyenne de 10 q à l'hectare, un rendement bien en deçà de la récolte de la campagne 2008, estimée à plus d'un million de quintaux d'olives, avec un rendement de 25 quintaux à l'hectare». Un net recul de la production oléicole est attendu, cette année, à Boumerdès comparativement aux cinq dernières années, selon les prévisions de la Direction des services agricoles (DSA) de la wilaya. «La production d'huile d'olive ne dépassera pas les deux millions de litres cette année, soit un rendement de 12 litres par quintal, contre 8 millions de litres avec un rendement de 16 litres par quintal en 2008», a précisé le chef du service de la production végétale à la DSA, Rabah Ghazi. Selon ce responsable, la wilaya s'attend à engranger «près de 134 000 quintaux d'olives seulement, avec une moyenne de 10 q à l'hectare, un rendement bien en deçà de la récolte de la campagne 2008, estimée à plus de un million de quintaux d'olives, avec un rendement de 25 quintaux à l'hectare». De l'avis d'un représentant de l'association des producteurs d'olive et d'huile d'olive de la wilaya, cette baisse «affectera sensiblement les cours d'huile d'olive, dont le prix s'était stabilisé l'année passée autour de 400 à 450 dinars le litre, pour passer cette année à 500, voire 550 dinars le litre». De nombreux facteurs expliquent cette faible performance du verger oléicole local, selon la même source, qui cite entre autres, la baisse de la pluviométrie en temps opportun et les aléas biologiques liés au caractère alternatif et saisonnier de l'olivier qui veut qu'à une bonne saison succède une mauvaise. Il y a lieu de signaler que la wilaya de Boumerdès compte un verger de plus de 620 000 oliviers s'étendant sur une surface de plus de 6 200 ha, disséminée à travers les localités d'Afir, Taourgua, Béni Amrane, Souk El-Had, Chaâbat Al-Ameur et Naciria, selon la DSA. Cette surface est exploitée par plus de 500 agriculteurs et familles paysannes. L'ensemble de la production est pris en charge par quelque 36 huileries, dont 11 modernes, acquises au titre du Fonds national de développement agricole.