Accord n En attendant l'application du décret présidentiel, une convention a été signée, hier, entre les deux ministères de la Formation professionnelle et de la Solidarité pour la mise en place des cellules de suivi et d'orientation à partir de la semaine prochaine. Intervenant hier, en marge de la signature de cette convention, le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, a expliqué, que ces cellules seront installées au niveau de chaque établissement professionnel et universitaire et au niveau des 48 wilayas. Le but est d'accompagner les stagiaires avant, pendant et après leur formation. Mais aussi de préparer les diplômés du secteur pour une meilleure insertion professionnelle, et ce, en les aidant à monter leurs propres projets à travers les dispositifs de l'emploi créés dans le cadre de l'Anem, l' Ansej l'Angem et la Cnac. «Le but est de créer un potentiel humain qualifié en économisant du temps, mais aussi de booster le marché du travail et répondre ainsi aux besoins économiques», a déclaré le ministre. Cette initiative, a-t-il rappelé, s'inscrit dans le cadre des décisions du chef de l'Etat, annoncées le 4 mars dernier, quant à la mise en place des mécanismes susceptibles de réhabiliter le secteur et de valoriser la qualité de la formation. La nouvelle vision adoptée par notre département «est de passer d'une politique de l'offre à une politique basée sur la demande». En ce sens, il rappellera également l'instruction émanant du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui obligera chaque secteur économique à identifier ses besoins en matière de main-d'œuvre. Le président de la commission interministérielle a indiqué de son côté que le rôle de cette commission chargée du suivi des cellules de wilayas est d'assurer leur bon fonctionnement, de fixer leur missions, d'arrêter leur composition, de proposer un dispositif d'évaluation de leurs différentes activités et d'établir un programme semestriel et annuel qui permettra aux directeurs des centres de formation, de faire une évaluation et apporter des correctifs. Pour sa part, le ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbés ,a souligné que «aujourd'hui nous avons des mégaprojets lancés par le gouvernement qui nécessitent une main-d'œuvre qualifiée. C'est dans cette optique-là, que nous voulons concrétiser ce projet de formation pour répondre aux exigences économiques du marché». Et d'ajouter que le but de ces cellules est d'orienter les futurs diplômés vers des créneaux non saturés. Près de 143 000 micro entreprises ont été créées dans le cadre du dispositif de l'Angem, a-t-il en outre assuré, précisant que le taux de mortalité des micro-entreprises créées dans ce cadre est très insignifiant. Dans le même contexte, le ministre a indiqué que chaque année, 15 à 20% des CPE (contrats de pré-emploi) font l'objet de permanisation. «Nous sommes le premier pays à avoir consacré 12,5 du PIB aux transferts sociaux», s'est-il félicité. 21 000 universitaires seront recrutés l 21 000 universitaires seront recrutés pour donner des cours de soutien et d'encadrements au profit des élèves dans différentes wilayas. « Nous allons mettre à la disposition du département de Benbouzid des enseignants universitaires qui seront formés et assureront la formation et les cours de soutien pour combler le déficit dans le secteur de l'éducation nationale.