Richesse n Les efforts consentis pour la mise en valeur des potentialités naturelles de la commune du Lac des oiseaux contribueront à son développement et à l'essor du tourisme. Cette commune adossée au mont Bouabed qui culmine à plus de 900 mètres d'altitude, les pieds dans le lac éponyme, tout à côté de la plaine marécageuse de la Mekhada, peut s'enorgueillir de posséder de nombreux atouts pouvant faire d'elle une véritable contrée touristique. La commune a préconisé, en élaborant le Plan directeur d'aménagement urbain (Pdau), la réservation de terrains d'assiette qui accueilleront des infrastructures touristiques adaptées à la nature du décor lacustre et forestier. Il ressort de l'identification des potentialités touristiques existantes dans cette région, notamment la source thermale de Hammam Sidi Djaballah, un grand retard à rattraper pour espérer promouvoir le tourisme qui reste, au Lac des oiseaux, l'un des plus importants vecteurs de développement socioéconomique. Pour l'heure, seule la source thermale de Hammam Sidi Djaballah où coule une eau d'une température de 37 degrés, de bonne qualité bactériologique, est exploitée, quoique d'une manière archaïque, par un particulier. Indiquée pour le traitement des affections veineuses et gynécologiques, cette source thermale doit faire l'objet d'une «attention particulière» devant se traduire, en premier lieu, par des études approfondies sur la teneur de son eau. La commune du Lac des oiseaux et la plaine marécageuse de la Mekhada qui couvrent une zone humide de plus de 18 000 hectares, sont un autre atout pour le développement du tourisme dans cette partie de la wilaya. Zone humide par excellence, classée Ramsar, le Lac des oiseaux attire chaque année des milliers d'espèces ornithologiques qui y nichent ou y transitent dans leur voyage vers le lac Tonga. Il peut être ainsi observé des colverts, des oies cendrées, des foulques, des poules d'eau, des erismatures à tête blanche et autres espèces ornithologiques. 'exploitation de ces atouts est d'autant plus indiquée, que cette étendue d'eau, site de prédilection pour la recherche scientifique, attire de nombreux touristes avides de découvertes d'oiseaux d'eau ainsi que des chercheurs en ornithologie. Non loin de là, le mont Bouabed pourra servir de cadre à des randonnées pédestres au milieu des châtaigniers ou dans les forêts de chêne-liège où le touriste peut rencontrer, fortuitement, certains animaux sauvages aussi beaux que rares. Les investissements touristiques, prendront en compte les données environnementales de la région. C'est pourquoi, la commune privilégiera l'implantation de structures légères d'hébergement dans les espaces forestiers, près de la source thermale et à proximité de la zone humide. Le Lac des oiseaux qui ne doit en aucun cas être défiguré, devra plutôt constituer un «écrin» pour mettre en valeur ce véritable joyau «don de Dieu».