Constat n Très peu d'algériens, dans les entreprises et administrations publiques notamment, s'en tiennent à leur temps de travail, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur toute perspective de développement économique. Qui n'a pas eu au moins une fois dans sa vie, le désagrément d'arriver à son lieu de travail, ou à son université ou tout simplement à un rendez-vous important très en retard à cause du non-respect des «autres», particulièrement des transporteurs de voyageurs de leurs horaires de départ ? Ainsi ils sont nombreux les travailleurs, les étudiants et les voyageurs qui attendent de très longues minutes, pour ne pas dire carrément des heures. Les imprévus représentent ainsi un véritable cauchemar pour les gens. Le temps, cet argent invisible est oublié chez nous ! Dans les pays développés, les gens comptent chaque minute de leur travail, de leur vie. Dans ces pays, les retards sont impardonnables, ainsi les législations de plusieurs pays ont introduit des dispositions de lutte contre les retards qui ont des conséquences négatives sur le rendement des institutions. En outre, les gens peuvent porter plainte contre certaines entreprises qui ne respectent pas leurs horaires, particulièrement celles de transport qui ne respectent pas leurs horaires de départ et d'arrivées. Chez nous, les propriétaires des bus et autres moyens de transport sont devenus des maîtres absolus au niveau de nos gares et arrêts, faisant fi des usagers, et des horaires de départs et d'arrivées. Jusqu'à quand les algériens resteront indifférents au temps alors que d'autres peuples comptent cette richesse minute par minute et seconde par seconde. Selon certaines explications, cette mentalité est héritée de la période du socialisme, où les gens n'étaient pas toujours punis pour leurs retards. Ainsi cette mauvaise habitude s'est a pris racines dans le comportement des algériens au point que les retards sont devenus une chose courante dans différents secteurs.