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Chefs d?entreprise à Oran
L?inquiétude
Publié dans Info Soir le 29 - 02 - 2004

Constat Ils réclament de nouvelles mesures afin de pouvoir s?imposer sur ces marchés où les règles du jeu ne sont pas claires.
De l?état de santé de l?économie algérienne, on connaît le diagnostic que les spécialistes ont établi. Officiellement, la reprise approche. Pas question donc, dans l?immédiat, d?allumer le turbo pour que le moteur de l?initiative privée carbure à plein régime. Mais, du côté des entreprises privées, le discours est-il vraiment aussi serein ? On devine que non. Et si des acteurs économiques ont exploré, ces derniers temps, un si grand nombre d?idées, c?est sans doute aussi parce qu?ils hésitent, parce qu?ils tâtonnent.
La première idée longtemps étudiée est celle relative à des nouvelles mesures incitatives en matière de financement, d?avantages fiscaux et d?allégement des barrières douanières, de l?instauration d?un code ou d?une charte des importateurs producteurs privés. Et en contrepartie de ce constat, les chefs d?entreprise privées à Oran, parlent, eux, du produit qui n?existe pas. «Nous ne faisons pas allusion à l?existence physique du produit importé, mais de son inexistence en tant que produit réellement importable, sur les plans du prix et de la priorité.» Pour les entrepreneurs privés, les auxiliaires (banques, douanes, transports, assurances...), sont souvent en décalage par rapport à une législation qui tarde à venir et se révèle inefficace par manque d?information, de l?absence de textes d?application (cas de crédits à l?importation des matières premières). C?est le paradoxe de l?économie de marché, quand on sait que des corporations mettent l?accent sur ce qui va mal. Or, il est vrai que derrière des chiffres passablement favorables, il y a eu de belles percées mais aussi de terribles défaites.
Pour un producteur d?articles scolaires implanté dans la zone industrielle de Nedjma, la situation devient intenable. «Je m?étais développé à la force des bras, depuis des années. Avec la concurrence déloyale et l?absence d?une charte de commerce extérieur, je ne pourrai bientôt plus rien vendre». Mais il y a mieux encore. Pour ce fabricant de l?agroalimentaire, «la période actuelle se caractérise par un atout qui devrait nous permettre d?élaborer les questions de fond dans de meilleures conditions.
Cet atout est l?amélioration incontestable de la situation économique qui devrait donner de nouvelles marges aux chefs d?entreprise pour développer des faisceaux permettant ainsi de réduire les disparités qui se sont accentuées au cours de ces années.
Pour ma part, je risque fort de mettre la clé sous le paillasson et de congédier plus de 60 travailleurs». «Nous devons réaliser des gains de productivité même quand tout va mal», explique cet autre chef d?entreprise spécialisé dans la chaussure.
En définitive, le concours de tous les auxiliaires du commerce extérieur est indispensable, soutiennent des chefs d?entreprise «encore debout» avec l?insistance du désespoir.


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