De notre bureau : La circulaire de janvier 2008 ayant trait à l'importance de l'activité sportive chez l'enfant scolarisé semble intéresser les élus de la wilaya de Blida. Le constat négatif de l'année 2009 où il était relevé que 89% des terrains scolaires destinés à l'activité sportive sont dans un état lamentable et qu'il n'existait aucun enseignant de la matière dans toutes les écoles fait que des mesures draconiennes doivent être prises en urgence. «La matière d'éducation physique et sportive est remplacée par des exercices de langues ou de calcul pour toutes les écoles», selon le chargé du dossier au niveau de l'Apw. Au niveau des enseignements moyen et secondaire, l'examen sportif étant obligatoire, 95% des élèves y ont été inscrits mais l'exercice au quotidien laisse apparaître des manques flagrants. Il y a lieu de déplorer l'absence d'équipements et de terrain, notamment au collège Benkhelif dans la commune de Chebli où les travaux de construction du lycée Hassiba-Ben-Bouali font que les délais de chantiers existants ne sont pas respectés. A Boufarik, le collège Ibn Qoteiba ne dispose pas de terrain malgré son existence théorique dans les états de la direction de l'éducation nationale de Blida. Le lycée Moufdi-Zakaria de Boufarik continue, quant à lui, de souffrir de l'absence d'une salle de sport alors que celle-ci figure depuis trois années dans les projets. Plus grave encore, la cour du lycée remplace le terrain avec tous les inconvénients que cela peut entraîner, et les salles de cours font office de vestiaires. Toujours à Boufarik, le collège Victor-Hugo envoie ses élèves pratiquer l'éducation physique dans le stade communal où l'absence régulière d'un gardien empêche toute activité. Les débats houleux au niveau de la session de l'apw ont cependant permis de relever l'importance du dossier, selon M. Taïbi, président de l'Apw, qui fait remarquer que cette première session de l'année 2010 a été la plus importante depuis des années. Football : chances minimes pour le club phare l Après la courte défaite, vendredi dernier, de l'USMB devant l'ESS à Sétif, les chances des joueurs de Zaïm de se maintenir parmi l'élite se volatilisent quelque peu. Pourtant, à 2 minutes de la fin de la rencontre, Ezetchiel et ses coéquipiers maintenaient le score de parité. Il a fallu cette malencontreuse main de Belahouel à la limite des 16 m pour changer le cours du match et ce, malgré la contestation des joueurs blidéens qui affirment une position de hors-jeu. Encore sept rencontres dont quatre à domicile pour espérer damer le pion à l'ASK, au CAB ou, à un degré moindre, au MCEE ou au MCO, et sauver une saison catastrophique. Trois saisons à flirter avec la descente «aux enfers» : les supporters de l'USMB sont à bout de nerfs ! Handball : des jeunes qui en veulent ! l Tôt vendredi matin, il faisait plaisir à voir tous ces jeunes heureux à l'idée de se déplacer à Chebli afin de disputer une rencontre de championnat en catégorie cadets. Le stade Senhadji, structure qui a connu ses moments de gloire avec la fameuse équipe de handball de l'USMB des années 1970 comptant les Djoudi, Meskouri, Benabdellah, Goudjili, Bouglali (l'actuel médecin de l'EN de football), Saïd Bouamra et tant d'autres athlètes, continue à drainer de jeunes Blidéens issus des écoles et collèges de la ville. «Nous allons gagner à Chebli» était la phrase que prononçaient les joueurs en montant dans le bus à midi pile. Cherif Midoun, grand supporter de toutes les disciplines sportives à Blida, avait les larmes aux yeux en observant ces jeunes à Bab Sebt. Culture Festival : «Lire en fête» au mois de juillet La lecture s'inscrit dans le programme des activités estivales dans la wilaya de Blida à travers un projet d'envergure nationale : la tenue d'un festival «Lire en fête» avec la mobilisation de tous les moyens humains et matériels. Les 25 communes seront touchées par l'acte qui fait obligation de lire pour les enfants, avec des cellules satellites pour les dix daïras. Cinébus, bibliobus et places publiques vont accueillir donc les enfants attendus avec leurs parents, les après-midi, pendant une dizaine de jours au mois de juillet. Lecture, écriture, peinture, dessin, théâtre, jeux éducatifs, pantomime et nombre d'autres activités permettront aux enfants de renouer avec la lecture. C'est le souhait de l'équipe du festival mise en place par la direction de la culture de la wilaya de Blida et chargée de peaufiner un programme qui saura faire oublier une année scolaire quelque peu perturbée. Cette nouvelle vient s'ajouter à celle de la tenue du Premier Salon national des arts graphiques Baya-Mahieddine, devant se dérouler à Blida durant la première semaine de juin. Expositions, conférences, soirées musicales et concours d'envergure nationale ouvert aux artistes plasticiens donneront à ce Salon la stature artistique manquant considérablement à une ville qui, pourtant, fut parmi les pionnières en expressions culturelles. Auberge de jeunes Une halte inoubliable Très active l'auberge, située à l'entrée de la ville de Blida près de l'imposant stade Tchaker, offre des commodités d'hébergement et de restauration pour les jeunes équipes sportives arrivant à Blida en vue de compétitions officielles. Le président de l'association, Rédha Benzouaoui, confirme la disponibilité de tous les membres afin de rendre les séjours à Blida les meilleurs possibles. Echanges de jeunes, séjours touristiques, organisation d'expositions et accueil de délégations pour de courts séminaires…, autant d'activités assurées par cette auberge. Climatisation, buanderie, cybercafé, produits touristiques en vente, café globe-trotter et parking figurent parmi les services qui font de l'auberge de Blida une halte inoubliable. Le marché Guessab très apprécié des familles, l'Opow de Blida avec le stade Tchaker, la piscine semi-olympique, la salle Chalane ainsi que le club hippique entourent cette auberge qui se retrouve au centre de pôles d'attraction recherchés par tout le monde.
