n Le moment de l'embarquement, quand les voyageurs se bousculent devant la portière d'un bus, est favorable aux voleurs pour commettre leur forfait. Ils sont nombreux d'ailleurs à guetter la moindre occasion pour délester les voyageurs de leurs objets de valeur comme bijoux, portables ou argent. Ils se fondent dans la foule des voyageurs au moment des escouades devant la portière du bus et, parfois, ils se retrouvent contraints d'y monter pour se perdre au milieu de voyageurs dont nombre d'entre eux ont été victimes de ces malfaiteurs qui profitent de l'anarchie qui règne à la gare routière de Tizi Ouzou. Les clandestins en profitent n A mesure que le temps passe, les voyageurs s'affolent devant le risque de plus en plus grand de rebrousser chemin et de ne pas regagner Alger. La plupart d'entre eux, et surtout les femmes, préfèrent abdiquer et attendre le lendemain. C'est à ce moment que les clandestins, nombreux sur le quai, proposent leurs services aux voyageurs les plus désemparés. «200 da pour Alger !», scandent-ils à l'adresse de ceux qui sont contrains d'effectuer le déplacement.